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La Bible

 

 

Le mot bible est issu du mot grec « biblia » qui signifie livres.

La bible constitue la révélation progressive de Dieu aux hommes et de son plan de salut par le moyen de Jésus-Christ.

 

 

 

A / Son authenticité

L’authenticité de la Bible sera traitée en trois phases :

1 - La crédibilité des auteurs et des livres

2 – La transmission et la conservation du texte biblique

3 - L’exactitude des faits historiques et lieux géographiques mentionnés

1 - La bible est formée de 66 livres dont 39 sont répertoriés dans l’Ancien Testament et 27 dans le Nouveau Testament. Ces livres ont été écrits par une quarantaine d’auteurs d’origines diverses, sur une période d’environ 1500 ans.

Nous connaissons la plupart des auteurs qui ont contribué à l’élaboration de la Parole de Dieu.

Moïse a écrit les 5 premiers livres de la bible appelés le pentateuque ou thora selon la religion juive (Deutéronome 31 :9 et 24, Exode 24 :4)

 Il a écrit ces livres sur l’ordre de l’Eternel (Exode 34 :27).

Josué son successeur a reconnu la véracité des écrits de Moïse (Josué 23 :6)

Jésus lui-même atteste que Moïse a écrit la loi (Jean 7 :19)

Des auteurs, poussés par le Saint Esprit se sont ensuite succédés pour écrire l’ensemble des livres de l’Ancien Testament   (2 Samuel 23 :2, 2 Pierre 1 :21 , 1 Pierre 1 : 10,11)

Ils étaient rois, juges, prophètes…, mais surtout d’authentiques hommes de Dieu.

Jésus a reconnu que la loi, les prophètes et les psaumes étaient authentiques (Matthieu 5 :17-18, Luc 24 : 27,44).

Il y avait également une reconnaissance des prophètes entre eux :

            Þ  Jérémie envers Michée (Jérémie 26 :18)

            Þ  Daniel envers Jérémie  (Daniel 9 :2)

La plupart des livres de l’Ancien Testament sont cités dans le Nouveau.

En ce qui concerne le Nouveau Testament, nous connaissons tous les auteurs à l’exception de celui qui a écrit la lettre aux hébreux.

Paul a reçu une révélation de Jésus Christ  (Galates 1 ,11-17)

Luc était un compagnon de Paul. Pierre, Jean et Matthieu étaient des disciples de Jésus.

Jacques et Jude étaient frères de Jésus.

Marc a été collaborateur avec Paul  (Actes 12 :25), ainsi que de Pierre  (1 Pierre 5 :13).

Nous pouvons donc être rassurés sur la crédibilité des auteurs et de leurs écrits. Dieu nous a communiqué sa révélation par le moyen d’hommes fidèles.

2 – L’Ancien Testament a été écrit en hébreu, le nouveau testament en grec.

Le regroupement des écritures commença avec un scribe nommé Esdras au 5ème siècle avant Jésus-Christ  (Néhémie 8 :1-13).

Au 2ème siècle avant Jésus-Christ, les livres inspirés sont reconnus alors que les livres profanes sont écartés.

Puis le roi égyptien Ptolémée Philadelphe ordonne la traduction de l’Ancien Testament de l’hébreu en grec à un groupe de savants juifs. La version des « Septante » voit le jour.

Vers l’an 380, le pape Damage charge le secrétaire Jérome de préparer une traduction latine de la Bible. Cette version sera appelée « la Vulgate ».

Entre le 5ème et 10ème siècle, un groupe juif nommé «  massorètes » copiaient et préservaient les écritures. Plusieurs rouleaux se trouvant auprès de la mer Morte ont été récemment découverts, et les comparaisons établies avec les copies des « massorètes » ne montrent aucune déviance.

Dieu a su préserver par le moyen des hommes tout ce qu’il voulait nous transcrire.

3 – La bible nous transmet énormément de repères historiques (dates, rois…  Zacharie 1 :1) et géographiques. Les recherches ont prouvé l’existence de tous les rois, gouverneurs, peuples et lieux géographiques mentionnés.

Les archéologues utilisent régulièrement la bible comme base de recherche à cause de son exactitude dans le temps.

Jésus lui-même atteste plusieurs faits décrits dans l’ancien testament :

            Þ  La création de l’homme  (Matthieu 19 :4-5)

            Þ  Le déluge  (Luc 17 :26-27)

            Þ  Sodome et Gomhorre  (Luc 17 :28-29)

            Þ  Le buisson ardent  (Marc 12 :26)

            Þ  Jonas dans le ventre du poisson  (Matthieu 12 :39-40)

L’épitre aux hébreux s’appuie également sur un grand nombre de faits historiques pour nous relater la vie de plusieurs hommes et femmes de foi  (Hébreux 11)

B / Son inspiration

Dieu s’est servi de plusieurs hommes conduits par le Saint Esprit pour nous communiquer Sa parole  (2 Pierre 1 :21).

La bible est inspirée selon 2 Timothée 3 :16.

Le thème de l’amour de Dieu  pour l’humanité est décrit par les différents auteurs de la bible avec une impressionnante harmonie et complémentarité.

La Parole de Dieu est parfaite  (Psaume 19 :8) et éprouvée  (Proberbes 30 :5-6).

Il est plusieurs fois fait mention des expressions comme « ainsi parle l’Eternel » ou « la parole de l’Eternel fut adressée en ces mots »  (Esaïe 28 :14-16 , Jérémie 5 :14).

L’accomplissement des prophéties comme celles concernant la venue et l’oeuvre de Jésus-Christ témoigne que les auteurs de l’Ancien Testament étaient inspirés.

Jésus-Christ devait :

Þ  naître d’une vierge  (Esaïe 7 :14 , Matthieu 1 :18-25)

Þ  être trahi par l’un de ses disciples  (Psaumes 41 :9-10 , Marc 14 :18-20)

Þ  être condamné injustement  (Esaïe 53 , Marc 14 :60-65)

Þ  être crucifié            (Psaumes 22 :13-19 , Matthieu 27 :34-50)

Þ  ressusciter  (Esaïe 53 :10 , Luc 24 :1-8)

Les conciles juifs et l’Eglise n’ont fait que reconnaître les livres inspirés.

Les livres dits « apocryphes » (Tobie, Judith, 1 et 2 Maccabées, Sagesse et ecclésiastique…), ce qui signifie caché, ont été reconnus comme non inspirés à cause des erreurs évidentes qu’ils contiennent.

Exemples d’erreurs :

Þ  Le livre de Judith décrit une succession de mensonges, n’hésitant pas utiliser le nom de Dieu pour se justifier. Ceci est en contradiction avec le 9ème commandement.

Þ  Dans le livre Ecclésiastique, l’auteur déclare que l’on peut être expié de ses péchés en honorant son père et sa mère. Ceci est contraire au passage de Romains 3 :23,24

C / Son autorité en matière de foi et de moeurs

Notre foi repose sur l’inspiration des écritures  (Romains 10 :17)

La bible éclaire tout homme cherchant Dieu, l’aidant à traverser chacune des situations qu’il peut rencontrer au cours de sa vie  (Psaumes 119 :105)

Elle nous révèle la volonté de Dieu et la nécessité de la lire et l’étudier afin de vivre une vie agréable à Dieu  (Josué 1 :8 et Psaume 1 :1-2)

Nous sommes invités à la mettre en pratique afin de vivre heureux chaque jour de notre vie  (Jacques 1 :21-22).

Elle nous instruit et nous aide à vivre dans l’espérance du retour de Jésus  (Romains 15 :4)

Les serviteurs de Dieu sont invités à travailler selon le modèle de la Parole de Dieu. Elles doit-être la base de toute exhortation, instruction, mais également de toute correction 

(2 Timothée 4 :2).

Elle a autorité pour nous juger  (Hébreux 4 :12)

Elle constitue la règle de conduite en matière morale, dénonçant le péché sous toutes ses formes

Les dix commandements ainsi que le sermon sur la montagne en sont de parfaites illustrations

(Deutéronome 5, Matthieu 5-7).

Elle nous rappelle que c’est du cœur de l’homme que viennent l’inconduite et l’immoralité 

(1 Corinthiens 6 :9-11, Romains 1 :18-32)

Elle nous apprend qu’en Jésus-Christ, nous portons des fruits nouveaux à la gloire de Dieu  (Galates 5 :22-25)

Les personnages qui ont mis la Parole en pratique ont pu voir l’approbation de Dieu sur leur vie. La vie d’hommes comme Abraham, Josué, Samuel, David, Salomon… l’atteste.

En revanche, ceux qui ont désobéi à Dieu sont passés à côté de grandes bénédictions et parfois même les conséquences furent graves.

Exemples :       Þ  Moïse n’est pas entré dans le pays de Canaan pour avoir frappé le rocher  à 2 reprises  (Nombres 20 :11,12)

Þ  Un prophète qui désobéit à la Parole que l’Eternel lui avait communiquée  

(1 Rois 13 :17-24)

La Bible est la Parole de Dieu qui répond aux questions concernant la foi, la vie éternelle et elle constitue la référence pour distinguer ce qui est bien de ce qui est mal.

Dieu

A / Sa personnalité

Dieu est esprit  (Jean 4 :24). Il est unique  (1 Timothee 2 :5). Il confond les idoles et le « dieu de ce siècle ». La confrontation entre Elie et les prophètes de Baal en est une merveilleuse illustration  (1Rois 18 :20-40).

Il est un Dieu créateur (Genèse 1 :1). Comme Eliphaz, nous pouvons reconnaître qu’Il accompli des merveilles sans nombre (Job 5 :9)

Il est appelé :

- « El Olam » : L’Eternel  (Esaïe 40 :28)

C’est une vérité qui est difficilement concevable pour l’être humain, mais Dieu n’a ni commencement ni  fin. Il existe par lui-même : « Jéhovah »  (Jean 5 :26).Cela signifie qu’Il n’a pas été créé par l’homme à l’inverse des idoles. Celles-ci ne sont que des images et représentations sans vie fabriquées par la main de l’homme  (Jérémie 10 :10-16). On ne peut donc pas entrer en relation avec lui par nos propres sens. Dieu se révèle par Son Esprit à notre esprit.

- « El Elyon » : Le Dieu très Haut  (Genèse 14 :18-22)

Aucune créature ne peut se comparer à Lui. Il est au-dessus de tous et tout.

- «El Shaddaï » : Le Dieu tout puissant  (Genèse 17 :1)

Dieu affirme au travers de ce passage qu’Il est le Dieu tout puissant. La Bible regorge de passages nous montrant qu’effectivement rien ne lui est impossible.

Il se manifeste à nous par trois personnes : Le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Le nom de « Elohim » donné à Dieu est un pluriel    Þ   Genèse 1 :1.

Le baptême de Jésus nous prouve la trinité   Þ   Matthieu 3 :16,17 ainsi que le passage de

Jean 14 :16

Les éléments essentiels qui constituent la personnalité sont les suivants : La connaissance, le sentiment et la volonté. Dieu possède chacun de ces éléments (Proverbes 3 :19, Esaïe 46 :10, Jacques 5 :11)

Il voit, entend, connaît et agit (2 Chroniques 16 :9 , Psaumes 94 :9,10)

D’autre noms sont également mentionnés dans la Bible pour définir la personnalité de Dieu. En voici quelques exemples :

            - « Jéhovah-Rophe », L’Eternel qui guérit (Exode 15 :26)

            - « Jéhova-Jireh », L’Eternel qui pourvoit (Genèse 22 :14)

            - « Jéhovah-Nissi », L’Eternel ma bannière (Exode 17 :8-15)

            - « Jéhovah-Shalom », L’Eternel notre paix (Juges 6 :24)

            - « Jéhovah-Rohi », L’Eternel mon berger (Psaumes 23 :1-4)

            - « Jéhovah-Tsidkenu », L’Eternel notre justice (Jérémie 23 :6)

            - « Jéhovah-M’Kaddeesh », L’Eternel qui sanctifie (Lévitique 20 :8)

            - « Jéhovah-Shammah », L’Eternel est ici (Ezechiel 48 :35)

Tous les traits de sa personnalité sont manifestés envers sa création.

Nous avons donc vu que Dieu est Eternel, possédant tous les éléments constituant la personnalité et se manifestant à nous par trois personnes.

B / Ses attributs

Dieu possède de nombreux attributs qui nous sont révélés tout au long de Sa Parole. Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, Il est esprit et éternel.

Rien ne lui est impossible, Il est donc omnipotent (Matthieu 19 :26). Il a également la capacité d’être partout à la fois, c’est à dire omniprésent (psaumes 139 : 7-10).

Il connaît toute chose car il est omniscient (Matthieu 6 :8)

L’un des attributs les plus rassurants est qu’Il est immuable (Jacques 1 :17). Il ne change pas ses buts et ses intentions envers sa création.

Il est juste et saint (Lévitique 19 :2, 1 Jean 1 :9). Son amour et sa fidélité sont incomparables (1 Jean 4 :8-9, 1 Corinthiens 1 :9). Il ne cesse de le prouver envers l’homme égoïste et infidèle.

Il est bon et miséricordieux (Exode 34 :6).

Nul ne peut contester sa souveraineté car Il est Dieu (Psaume 97 :9).

                                                                                                           

C / Son oeuvre

           

Dans ce paragraphe, nous aborderons l’oeuvre de Dieu dans la création et son amour incessant envers l’humanité.

1 - La création

Dieu a crée les cieux et la terre (Genèse 1 :1)

L’immensité de l’univers, partiellement exploré aujourd’hui, ainsi que son fonctionnement nous témoignent de la grandeur et de la précision de Dieu dans tout ce qu’il fait.

Il a créé la lumière (Genèse 1 :3), les mers et la vie végétale (Genèse 1 :9-12), le soleil, la lune et les étoiles (Genèse 1 :14-18) ainsi que les animaux (Genèse 1 :20-25).

Il a créé l’homme à son image (Genèse 1 :26-27) en lui donnant le souffle de vie (Genèse 2 :7).

Il a réuni toutes les conditions idéales pour que l’homme soit heureux et épanoui en créant le jardin d’Eden (Genèse 2 :8-14).

Dieu a aussi crée le monde invisible dont les êtres angéliques font partis (Néhémie 9 :6).

2 – Son amour incessant envers l’humanité

Lorsque Adam et Eve désobéirent (Genèse 3 :1-6), Dieu a pourvu au sacrifice (Genèse 3 :21) afin qu’ils puissent se présenter de nouveau dans sa Sainte présence.

La méchanceté de l’homme devint par la suite tellement grande que Dieu voulu faire périr toute l’humanité (Genèse 6 :5-7). Il trouva néanmoins un homme fidèle qui se nommait Noé. Il l’épargna et  traita une alliance avec lui et ses fils (Genèse 9 :11-19).

Dieu est jaloux (Exode 20 :5), c’est pourquoi il désire une relation entière et véritable avec lui sans compromis. Il n’a jamais cessé de vouloir bénir l’homme et le réconcilier avec lui au travers de l’histoire car il l’aime (Deutéronome 7 :8, Ephésiens 2 :4).

Il a traité des alliances avec Abram (Genèse 12 :1-3), Israël (Exode 19 :5-8,

Deutéronome 30 :1-10), et David (2 Samuel 7 :14-16).

Il a enfin prouvé son amour en envoyant son Fils Jésus (Romains 5 :8) afin que celui qui croit dans l’oeuvre expiatoire de son Fils soit sauvé (Jean 3 :16).

Dieu déclenchera le retour de Jésus afin de venir chercher ceux qui lui appartiennent  

(Matthieu 24 : 36-44).

Jésus-Christ

 

 

A / Sa divinité

Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix (Esaïe 9 :5).

Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, Jésus-Christ fait partie intégrante de la trinité   (Matthieu 3 :16,17, Jean 14 :16).

Il est Dieu (Tite 2 :13) et fils du Père (Luc 22 :70).

Plusieurs passages nous montrent que Jésus-Christ possède les attributs de Dieu :

Il a tout pouvoir sur la mort (Luc 8 :54-55) et sur les éléments naturels (Matthieu 8 :26-27). Il est au-dessus de tout (Ephésiens 1 :20-21). Il est donc omnipotent.

Il est présent chaque fois que des chrétiens se réunissent pour le célébrer (Matthieu 18 :20). Il accompagne chaque croyant dans sa vie (Matthieu 28 :20). Il est donc omniprésent.

Rien ne lui est caché. Il est omniscient (Jean 16 :30, Jean 21 :17).

Son immuabilité ne peut être remise en cause car « Il est le même hier aujourd’hui et éternellement » (Hébreux 13 :8).

Il est appelé le Saint et le Juste (Actes 3 :13-14)

Il a prouvé son amour (1 Jean 3 :16) et sa fidélité (Hébreux 3 :2) en acceptant de mourir sur la croix pour nos péchés.

Il est l’alpha et l’omega, c’est à dire le commencement et la fin (Apocalypse 22 :12-16).

Jésus n’a donc pas été créé par Dieu, mais Il est Dieu depuis le commencement (Jean 17 :5)

Jésus est également appelé :

            - Le Seigneur de gloire (1 Corinthiens 2 :8)

            - Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous (Matthieu 1 :23)

            - Notre grand Dieu (Tite 2 :13)

La Bible nous montre donc clairement la divinité de Jésus.

B / Son incarnation

L’incarnation signifie que Jésus a revêtu une nature humaine, un corps semblable au notre.

Il est d’ailleurs appelé Emmanuel c’est à dire Dieu avec nous (Esaïe 7 :14)

Dieu nous avait annoncé sa venue au travers de differents auteurs de l’Ancien Testament (Michée 5 :1, Esaïe 9 :5).

L’Ancien Testament nous annonce qu’il devait naïtre d’une vierge, à Bethléhem (Esaïe 7 :14,

Michée 5 :1), et c’est effectivement ce qui se passa (Matthieu 1 :18-23, Matthieu 2 :1)

Il est issu de la lignée d’Abraham et de David (Matthieu 1 :1-17)

Jésus est appelé à plusieurs reprises “fils de David” (Matthieu 9 :27)

Remarquons bien que Matthieu 1 :16 ne dit pas que Joseph engendra Jésus, mais qu’il est l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus. Ce verset est different dans ce chapitre de tous les autres concernant la généalogie de Jésus car le verbe “engendrer” est employé pour toutes les autres naissances.

En réalité, Jésus a été conçu de façon surnaturelle par le Saint-Esprit (Luc 1 :34-35).

Joseph et Marie l’ont ensuite élevé selon la loi juive (Lévitique 12 :4-8). Il a été circoncis le 8ème jour (Luc 2 :21), puis présenté à Dieu le 40ème jour (Luc 2 :27).

L’incarnation de Jésus met en relation sa divinité et son humanité (1 Timothée 3 :16)

C / Son humanité

Nous avons vu dans le paragraphe précédant que Jésus est né miraculeusement par le Saint-Esprit. Il a ensuite grandi physiquement et s’est développé mentalement (Luc 2 :40 et 52).

Il est appelé dans les écritures « homme » (Actes 2 :22, Philippiens 2 :5-11) et également « fils de l’homme » (Matthieu 8 :20).

Il a connu tous les besoins et limites physiques d’un corps. Ainsi Il a connu la faim

(Matthieu 21 :18), la soif           (Jean 4 :7), le besoin de sommeil (Matthieu 8 :24), la fatigue (Jean 4 :6),

l’agonie physique (Luc 22 :44) et la mort lors de la crucifixion (Matthieu 27 :50).

Il a été nécessaire pour lui de développer une vie de prière et une relation intime avec le Père afin d’accomplir sa mission avec puissance et efficacité tout au long de son ministère terrestre   (Marc 1 :35, Actes 10 :38).

Cela lui a permis de résister dans le domaine de la moralité, car comme nous le dit la Bible, « Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Hébreu 4 :15, Luc 4 :1-13).

Il a pris une nature semblable à la notre sans commettre de péché, c’est pourquoi Il est devenu notre secours (Hébreu 2 :17-18).

D / Son oeuvre

Jésus est venu sur terre dans un corps semblable au nôtre.

Il est appelé le dernier Adam (1 Corinthiens 15 :45). Suite à la désobéissance d’Adam, le péché est entré dans le monde. L’obéissance de Jésus nous a ouvert la voie de la grâce

(Romains 5 :12-21).

Son obéissance l’a conduit jusqu’à accepter d’être crucifié sur la croix (Philippiens 2 :8,

Luc 23 :33-47).

C’était le but même de son incarnation (Matthieu 20 :28)

Il est mort pour tous (Jean 3 :16, Apocalypse 5 :9)

Il est mort pour nos péchés (1 Pierre 2 :24, 1 Corinthiens 15 :3). Lui le juste s’est substitué à nous (1 Pierre 3 :18 , Galates 1 :4) afin de nous réconcilier avec Dieu (Romains 5 :10).

Il est ressuscité le 3ème jour (Matthieu 28 :1-7) et s’est montré à plusieurs personnes qui le reconnurent (1 Corinthiens 15 :4-7, Matthieu 28 :9, Luc 24 :31,33-43).

C’est Dieu qui l’a ressuscité des morts (Actes 2 : 24,32) pour notre justification (Romains 4 :25)

Jésus s’est assis à la droite de Dieu en étant enlevé dans le ciel. C’est ce que l’on appelle communément l’ascension ou la glorification (Luc 24 :51, Hébreux 10 :11)

Il est en train de nous préparer une place (Jean 14 :2)

Il est devenu ainsi notre avocat auprès du Père (1 Jean 2 :1) et a répandu le Saint-Esprit sur les croyants (Actes 2 :33).

Son retour est également clairement annoncé (Jean 14 :3, 1 Thessaloniciens 4 :16,17)

C’est une glorieuse espérance pour le croyant (Apocalypse 22 :20).

Nous ne connaissons ni le jour ni l’heure de son retour, ce qui incite le croyant à être vigilant

(Marc 13 :32, Matthieu 24 :42-44).

Il reviendra pour juger les vivants et les morts (2 Timothéé 4 :1), prendre les siens (Jean 14 :3), afin de célébrer ses noces avec l’Eglise (Apocalypse 19 :7-9, Ephésiens 5 :23-32) et régner en roi (Matthieu 25 :31).

Le Saint-Esprit

 

 

A / Sa personnalité

Le Saint-Esprit possède tous les éléments essentiels qui constituent la personnalité :

            - La connaissance                                 Þ   1 Corinthiens 2 :11

            - La volonté                                          Þ   1 Corinthiens 12 :11

            - Les sentiments                                   Þ   Romains 15 :30, Ephésiens 4 :30

Les pronoms utilisés pour le désigner sont ceux qui désignent une personne (Jean 15 :26,

Jean 16 :7-8).

Ceci ressort d’autant plus dans le texte original grec car le mot “esprit” (pneuma) devrait grammaticalement être utilisé avec des pronoms neutres, or il est utilisé avec des pronoms masculins.

C’est donc volontairement que ces passages ont été écrits de cette façon là.

Nous pouvons recenser plusieurs passages qui nous décrivent  les différents actes du Saint-Esprit, nous montrant ainsi qu’Il agit comme une personne.

Il parle (Apocalypse 2 :7), intercède et soutien les croyants dans leur marche quotidienne (Romains 8 :26). Il rend témoignage de l’œuvre de Jésus (Jean 15 :26) et enseigne les croyants (Jean 14 :26). Il sonde également les profondeurs de Dieu (1 Corinthiens 2 :10).

D’autres passages nous permettent de comprendre qu’il est traité exactement comme une personne. On peut donc l’attrister (Esaïe 63 :10, Ephésiens 4 :30), lui mentir (Actes 5 :3) ou encore blasphémer contre lui (Matthieu 12 :31-32).

A la vue de tous ces éléments mentionnés, nous pouvons donc affirmer que le Saint-Esprit est une personne.

B / Ses attributs

Le Saint-Esprit est l’une des 3 personnes qui compose la trinité. Il possède donc à l’image du Père et de Jésus-Christ des attributs divins. Il est omnipotent (Luc 1 :35), omniprésent

(Psaumes 139 :7-10) et omniscient (1 Corinthiens 2 :10-11, Jean 14 :26).

D’autres noms et expressions lui sont spécialement consacrés afin de nous permettre de le qualifier davantage :

            - Le consolateur                                   Þ   Jean 15 :26

            - L’Esprit de vérité                   Þ   Jean 16 :13

            - L’Esprit de vie                                   Þ   Romains 8 :2

            - L’Esprit de la grâce                Þ   Hébreux 10 :29

            - L’Esprit de gloire                   Þ   1 Pierre 4 :14

Différents symboles sont utilisés à certains moments pour nous décrire sa présence sa force et sa manifestation  :

            - La colombe qui est le symbole de la douceur, l’innocence, la pureté (Luc 3 :22)

            - L’huile qui représente l’onction          (Psaumes 23 :5)

              Samuel utilisa la corne d’huile pour oindre David qui fut saisit par l’Esprit de l’Eternel

              (1 Samuel 16 :13)

            - Le vent qui symbolise notamment l’indépendance (Actes 2 :2, Jean 3 :8)

            - Le feu qui représente la purification (Matthieu 3 :11)

Tous ces attributs  nous permettent de déclarer que le Saint-Esprit est Dieu.

C / Son oeuvre

Le Saint-Esprit a été actif dès le commencement (Genèse 1 :2), et il ne cesse de l’être encore aujourd’hui. Il a été pleinement présent durant la vie et le ministère de Jésus :

           

- Il a été à l’origine de la vie terrestre de Jésus (Matthieu 1 :18)

- Il a revêtu Jésus de puissance pour qu’il puisse accomplir son ministère

  (Luc 4 :14,18-19)

            - Dieu a ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts par la puissance du Saint-Esprit

  (Romains 8 :11)

Le rôle  du Saint-Esprit est capital dans ce monde et dans la vie du croyant. Voici quelques énumérations de son oeuvre aujourd’hui :

- Avant que l’homme ne rencontre Dieu

Il rend témoignage de l’oeuvre de Jésus-Christ (Actes 5 :30-32, Jean 15 :26-27).

Il est celui qui a le pouvoir de convaincre le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le Jugement (Jean 16 :8-11). Les croyants sont chargés d’annoncer la vérité, mais c’est le Saint-Esprit qui interpelle les hommes.

Il attire donc l’homme vers le Père par le moyen de Jésus-Christ (Jean 6 :44).

- Pendant que l’homme rencontre Dieu et accepte son plan rédempteur

Il produit la nouvelle naissance, la régénération et le renouvellement envers celui qui croit dans l’oeuvre de Jésus-Christ (Jean 3 :3-5, Tites 3 :5, Jean 6 :63).

Le corps de l’homme sauvé par grâce devient ainsi le temple de l’Esprit

(1 Corinthiens 3 :16).

- Une fois que l’homme est réconcilié avec Dieu

Il lui atteste qu’il est enfant de Dieu (Romains 8 :16)

Il l’affranchit du péché et de la mort (Romains 8 :1-2), l’aidant à vivre une vie sainte devant Dieu.

            Il le conduit dans la vérité, l’enseigne et lui annonce les choses à venir (Jean 16 :13,

Jean 14 :26).

Il l’avertit et l’aide à accomplir la volonté de Dieu en toute circonstance (Actes 16 :6-7,            Romains 8 :14).

            Il l’aide à porter du fruit digne de sa vie en Christ (Galates 5 :22)

            Il le soutient, l’inspire dans sa vie de prière, de louange et d’adoration  

(Ephésiens 6 :18, Philippiens 3 :3).

            Il appelle certains croyants pour accomplir un service particulier (Actes 13 :2-4)

L’oeuvre du Saint-Esprit est donc manifeste dans le monde, l’Eglise et dans la vie quotidienne du croyant sauvé par grâce.

L’homme

 

 

A / Ses origines

L’homme a été créé par Dieu, et à l’image de Dieu (Genèse 1 :26-27, Job 33 : 4,6). D’ailleurs, Jésus le réaffirme dans le Nouveau Testament (Matthieu 19 :4, Marc 10 :6).

Dieu créa également la femme (Genèse 2 :18-23), et Il appela l’homme et la femme du nom d’homme (Genèse 5 :2).

L’homme est constitué de trois parties distinctes : L’esprit, l’âme et le corps

(1 Thessaloniciens 5 :23, Genèse 2 :7, Zacharie 12 :1).

L’esprit de l’homme (pneuma en grec) a conscience de Dieu et communique avec lui

(Job 32 :7-8).

L’ âme (psyché en grec) est le siège des désirs, des émotions, de l’affection et de la volonté

(Jean 12 :27).

Le corps (soma en grec) est son enveloppe charnelle qui vit et qui meurt.

La bible souligne la supériorité de l’homme par rapport au reste de la création. Dieu a créé les animaux selon leur espèce (Genèse 1 :25), mais Il a créé l’homme à son image et à sa ressemblance (Genèse 1 :26-27). Il a doté l’homme d’intelligence et de parole et lui a donné la capacité pour dominer sur la création (Genèse 1:28, 2 :19, 3 :9-10).

Ceci vient en totale contradiction avec la théorie de l’évolution. L’homme n’est ni le fruit du hasard, ni descendant du singe, mais Dieu lui a donné dès sa création de grandes capacités.

La ressemblance à Dieu n’est pas physique car Dieu est esprit (Jean 4 :24) mais elle était dans le domaine mental et moral (Ephésiens 4 :22-25, Colossiens 3 :9-10).

Dieu a crée l’homme afin qu’il soit avec lui, et lui a donné une dimension éternelle

(Ecclésiaste 3 :11).                 

B / Son état en dehors de la rédemption qui est en Jésus-Christ

L’homme jouissait à l’origine d’une communion parfaite avec Dieu dans le jardin d’Eden. Il n’avait qu’une seule restriction, celle de na pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (Genèse 2 :15-17).

Adam et Eve ont succombé, et leur désobéissance a marqué un tournant capital dans l’histoire morale et spirituelle de l’humanité (Genèse 3 :1-6).

Ils ont ainsi été précipité de l’état d’innocence à l’état de péché (Genèse 3 :7).

A cause de cela, ils furent exclus du jardin d’Eden (Genèse 3 :22)

La conséquence de cette désobéissance fut que toute la race humaine devint pécheresse    (Romains 3 :23, 5 :12,18-19, 1 Jean 1 :8, Ecclesiaste 7 :20).

L’homme a hérité de cette nature corrompue (Genèse 8 :21, Job 14 :4, Psaumes 51 :7).

Le mal est ainsi “attaché” à l’homme (Genèse 6 :5, Galates 5 :19-21). 

L’homme perdu est appelé fils du diable car il vit sous sa domination et pèche comme lui

(1 Jean 3 :8-10, Ephésiens 2 :1-2, 1 Jean 5 19)

La communion avec Dieu est rompue (Esaïe 59 :2, et ne peut-être rétablie qu’au travers du plan rédempteur en Jésus-Christ).

En dehors de la rédemption qui est en Jésus-Christ, l’homme est donc perdu et séparé de la communion avec Dieu.

C / Sa destinée en Jésus-Christ (dans le temps présent et à venir)

Dans le temps présent, le croyant est libéré de l’habitude et de la domination du péché

(Romains 6 :14-16, Galates 2 :20).

Il est libéré également de la culpabilité et de la condamnation du péché (Romains 8 :1-2).

Il est appelé à vivre à la ressemblance de Jésus-Christ (Ephésiens 5 :1-2), et à en porter les fruits   (Luc 3 :8, Galates 5 :22-25).

Il partage la bonne nouvelle du royaume autour de lui avec puissance afin qu’un grand nombre soit racheté (Matthieu 28 :19-20, Actes 1 :8).

Il est convaincu que son salut et la vie eternelle sont en Jésus-Christ (Actes 4 :12,

1 Jean 5 :11-13), car il est sauvé par grâce, par le moyen de la foi (Ephésiens 2 :8-9).

Le croyant est appelé à vivre eternellement avec Dieu (Jean 8 :51, 1 Jean 2 :17). Remarquons bien que Jésus n’exclut pas la mort physique de l’homme, c’est à dire celle de son corps

(Jean 11 :25-26). Souvenons nous simplement que l’homme est composé de l’esprit, de l’âme et du corps.

Jésus-Christ viendra chercher ceux qui lui appartiennent (1 Thessaloniciens 4 :16-17) afin de vivre pour toujours avec eux.

Il transformera alors leur corps terrestre en corps glorieux, incorruptible et plein de force (Philippiens 3 :20-21, 1 Corinthiens 15 :42-43).

Les rachetés habiteront le lieu préparé spécialement par Christ (Jean 14 :2)

Ils contempleront la gloire de l’Eternel (Jean 17 :24) et la connaissance de Dieu sera parfaite

(1 Corinthiens 13 :12).

La destinéé de l’homme en Jésus-Christ est glorieuse même si le temps passé ici bas peut parfois paraître difficile (Romains 8 :18). Le croyant est appelé à persévérer avec foi  

(Romains 8 :24-25).

Le plan de salut de Dieu

 

 

A / La part effectuée par Dieu

Avant d’aborder la part qui est consacrée à Dieu dans le plan de salut, il nous faut tout d’abord comprendre la nécessité de ce plan.

Dieu était pleinement satisfait de sa création (Genèse 1 :26-31).

Adam et Eve vivaient dans le jardin d’Eden et Dieu ne leur avait donné qu’une seule restriction, celle de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal

(Genèse 2 :16-17).

Leur désobéissance commune a entraîné leur chute (Genèse 3).

C’est à dire que la relation entre Dieu et l’homme a soudainement été briséé à cause du péché car Dieu est saint (Esaïe 59 :1-2).

La parabole du fils prodigue racontée par Jésus nous explique cela (Luc 15 :11-13). Le fils a quitté la maison du père.

Cette chute a entraîné celle de l’humanité toute entière (Romains 5 :12,18-19). Non seulement la mort physique est entrée dans le monde, mais également et surtout la mort spirituelle.

Chaque être humain à l’image de la pollution ambiante, est pollué, contaminé par le péché  

(Romains 3 :23, Marc 7 :20-23).

Dieu a toujours voulu que l’homme soit réconcilié avec lui. Il a d’ailleurs pourvu au sacrifice après la désobéissance d’Adam et d’Eve (Genèse 3 :21).

Les sacrifices ordonnés par Dieu et pratiqués dans l’Ancien Testament n’étaient que l’ombre des choses à venir (Hébreux 10 :1)

Dieu est venu sur la terre en la personne de Jésus afin de mourir à notre place. Jésus s’est donc substitué à nous et a accepté de porter notre malédiction (2 Corinthiens 5 :21, Galates 3 :13).

Sa crucifixion et sa résurrection sont détaillées dans les évangiles (Matthieu 27 :33-56, 28 :1-10).

En réalité, dès le commencement, Dieu avait pourvu au sacrifice puisque Jésus, appelé l’Agneau de Dieu, a été immolé dès la fondation du monde (Apocalypse 13 :8).

Dieu a ainsi prouvé son attachement et son amour envers nous (Romains 5 :8)

Seul le sang de Jésus-Christ versé pour l’humanité peut purifier quiconque de tout péché 

(1 Jean 1 :7), le libérant ainsi de la mort éternelle (Romains 6 :22)

Jésus Christ est devenu l’unique médiateur entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2 :5)

Dieu a ainsi construit un pont entre Lui et l’humanité en la personne et l’oeuvre de Jésus-Christ

(Jean 14 :6).

 

Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés (Actes 4 :12).

Le salut est donc un don de Dieu accordé par sa grâce envers l’humanité (Ephésiens 2 :8).

B / La part à effectuer par l’homme

Dieu a tendu la main vers l’humanité, mais l’homme pour pouvoir bénéficier de cette oeuvre rédemptrice au travers de Jésus Christ a besoin d’effectuer sa propre part.

Chacun est appelé à répondre pour sa propre vie.

L’homme a tout d’abord besoin de réaliser son état de perdition (Ephésiens 2 :1-3).

Le  Saint-Esprit joue un rôle capital dans cette étape là (Jean 16 :8-11). Les croyants ont le devoir d’annoncer la bonne nouvelle du royaume de Dieu, mais c’est le Saint-Esprit qui convainc les hommes de péché, de justice et de jugement.

Il devient nécessaire ensuite pour l’homme de s’approcher de Dieu et croire en l’oeuvre de Jésus-Christ (Jean 20 :31, Hébreux 11 :6). On peut désigner cette démarche comme étant le pas de la foi, c’est à dire que l’homme va accepter de placer sa confiance en Dieu (Actes 16 :31).

Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi (Ephésiens 2 :8).

La bonté de Dieu envers l’homme le pousse à se repentir de sa vie séparée du créateur (Romains 2 :4).La repentance est d’ailleurs le seul moyen par lequel l’homme puisse échapper à la perdition (Luc 13 : 3,5). C’est ce que Pierre a déclaré à la foule le jour de la pentecôte :

« Repentez-vous » (Actes 2 :38).

La repentance doit être accompagnée d’une confession sincère (Luc 18 :13-14), de l’abandon de ses anciens péchés (Ezechiel 18 :30), et d’une profonde volonté à s’attacher fidèlement à Dieu (Actes 3 :19).

Celui qui se repent sincèrement peut avoir l’assurance que Dieu lui pardonnera tous ses péchés

(1 Jean 1 :9, Esaïe 1 :18)

Le résultat d’une vraie repentance est visible, car le langage, l’attitude et les actes de la personne changent (1 Thessaloniciens 1 :9). Jean-Baptiste a exhorté ceux qui venaient à lui pour être baptisés  de porter du fruit digne de la repentance (Matthieu 3 :8).

Nous pourrions résumer le plan de salut de Dieu pour l’humanité par le texte de Jean 3 :16 :

“Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie eternelle”.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conversion et nouvelle naissance

 

 

A / La part humaine

Nous avons vu dans le chapitre précédant que l’homme pouvait de nouveau jouir de la communion avec Dieu éternellement en croyant dans l’oeuvre et le sacrifice de Jésus-Christ et en se repentant sincèrement de sa vie pécheresse et séparée de Dieu.

La conversion est le résultat de ces deux actions. L’homme reconnaît donc tout d’abord qu’il est pêcheur devant Dieu; il se repent et reçoit le pardon divin, puis il s’engage à soumettre pleinement sa vie et sa volonté à Dieu (Matthieu 18 :3, Actes 3 :19).

La conversion se traduit par un changement radical d’attitude vis à vis du péché afin de vivre selon la volonté de Dieu (Romains 6 :6-7, Romains 8 : 5-10, Tite 2 :11-12).

Le croyant ne pratique plus de façon intentionnelle le péché (1 Jean 3 :9), mais il en est affranchi   (Romains 8 :1-2).

L’homme sauvé par grâce devient une nouvelle création de Dieu (2 Corinthiens 5 :17). Nous expliquerons dans le paragraphe suivant comment ce miracle se produit.

Cette nouvelle nature est appelée à s’exprimer chaque jour. Le croyant manifeste la vie du royaume de Dieu qu’il a reçu (Ephésiens 2 :10, Colossiens 3 :1)

Il pratique la justice (1 Jean 2 :29) et aime ses frères dans la foi (1 Jean 4 :7).

Il devient disciple du Seigneur et apprend à lui obéir afin de lui ressembler en toute chose (Matthieu 28 :19-20, Luc 6 :40).

C’est pour lui le début d’une aventure formidable avec Dieu car il est appelé à le découvrir chaque jour davantage (2 Pierre 3 :18).

B / La part divine

La conversion authentique du croyant introduit le plus grand des miracles; c’est celui de la nouvelle naissance.

La nouvelle naissance est avant tout une nécessité absolue pour l’homme afin d’entrer dans le royaume de Dieu (Jean 3 :5-7), car l’homme charnel est incapable de vivre selon les désirs et la volonté de Dieu (Romains 8 :7).

La nouvelle naissance est dans le plan et la volonté de Dieu (Jean 1 :12-13).

Cette transformation n’est pas opérée par la faculté de l’homme, mais par l’action surnaturelle du Saint-Esprit par le moyen de la Parole entendue et crue (Jean 3 :5-6, 1 Pierre 1 :23).

Elle symbolise le passage de la mort à la vie éternelle (Ephésiens 2 :1-5, Jean 10:28).

C’est la communication de la nature divine (Colossiens 3 :10, 1 Jean 4 :7-8)

C’est un renouvellement et une régénération complète car le croyant avait appris à marcher selon ses désirs (1 Pierre 1 :23, Tite 3 :5).

C’est la justification des enfants de Dieu (Romains 8 :33) car ils ne vivent plus sous la condamnation du péché (Romains 8 :1). La conséquence de cette justification est qu’une paix profonde vient habiter dans le coeur du croyant (Romains 5 :1).

L’enfant de Dieu devient le temple du Saint-Esprit (1 Corinthiens 6 :19) et est conduit par l’Esprit de Dieu (Romains 8 :14).

Dans sa grâce, Dieu fait de lui son enfant par adoption et le croyant devient un héritier légitime des promesses de Dieu (Romains 8 :14-17).  

La conversion est donc un acte volontaire de l’homme de se soumettre à Dieu, alors que la nouvelle naissance est un acte créé par Dieu envers le croyant.

Le baptême d’eau

 

 

A / Son Origine

Il existe différentes images du baptême qui nous sont rapportées dans l’Ancien Testament :

- Le déluge à l’époque de Noé (Genèse 6-8) est décrit par l’apôtre Pierre comme étant une figure du baptême (1 Pierre 3 :18-21).

Le passage de la Mer Rouge des enfants d’Israël (Exode 14 :21-22) en est un autre exemple (1 Corinthiens 10 :1-2).

Jean-Baptiste invitait les habitants de la Judée et des alentours à se repentir et à croire au Messie qui allait venir. Les personnes qui acceptaient et qui se repentaient étaient baptisées dans les eaux du Jourdain (Matthieu 3 :1-6). Ce baptême a été surnommé, le baptême de Jean   (Luc 7 :29) et baptême de repentance (Actes 19 :4).

Jésus-Christ est celui qui a véritablement institué le baptême (Matthieu 28 :18-20). Il a donné ordre de baptiser ses disciples au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

La Bible nous invite à reconnaître qu’il a existé différentes figures du baptême avant Jésus-Christ, mais Lui seul est à l’origine du baptême tel que nous le pratiquons aujourd’hui.

B / Sa forme

Le verbe baptiser vient du mot grec “Baptizo” qui signifie plonger ou immerger.

Philippe profita de trouver sur son passage suffisamment d’eau pour y descendre et baptiser l’eunuque (Actes 8 :36-39).

Le baptême est donc pratiqué aujourd’hui à l’aide de “baptistères” ou dans les endroits ayant suffisamment de profondeur d’eau pour pouvoir immerger le corps humain (mer, rivière, lac…).

Les croyants sont baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit en étant plongés dans l’eau

(Matthieu 28 :19).

C / Sa signification

Le baptême est un acte de foi (Actes 8 :37). L’eunuque a pu dire à Philippe avant son baptême “je crois que Jésus-Christ est le fils de Dieu”.

C’est une affirmation que les péchés sont pardonnés et effacés (Actes 22 :16).

C’est l’engagement et le témoignage public par lesquels le croyant déclare qu’il veut suivre le Seigneur (Matthieu 10 :32, 1 Pierre 3 :21) et choisit ainsi de se séparer définitivement de son ancien maître (Matthieu 6 :24).

Le croyant est mort à lui-même (Romains 6 :6-8), et il vit désormais une vie nouvelle en Jésus-Christ (Colossiens 2 :12, Galates 3 :27). Ceci est illustré par l’action d’immerger puis ressortir le corps de l’eau. L’immersion signifie la mort à soi-même, alors que la vie nouvelle en Christ est symbolisée lorsque le corps ressort de l’eau.

C’est  donc une représentation de l’union du croyant avec Jésus-Christ (Romains 6 :3-5)

Le baptême marque l’entrée du croyant dans le corps de Christ qui est l’Eglise (Actes 2 :41,47).

D / Sa valeur

L’homme n’est ni purifié ou sauvé par le baptême, mais par la grâce de Dieu et par le moyen de la foi (Ephésiens 2 :8).

Le baptême ne doit donc être pris que par des personnes qui se sont repenties de leurs péchés et qui ont été rachetées par le Seigneur. Nous pouvons d’ailleurs voir la chronologie avec laquelle Jésus et Pierre en  parlent (Marc 16 :16, Actes 2 :38).

C’est un acte d’obéissance du croyant envers l’exemple et l’ordonnance de Jésus-Christ.

On peut donc assimiler le baptême à un contrat de fidélité dans lequel s’engage le croyant envers Dieu.

 

 

 

E / Sa nécessité

Comme nous l’avons vu précédemment, C’est Jésus-Christ qui a institué le baptême

(Matthieu 28 : 18-20).

La foi en Dieu conduit le croyant dans une vie d’obéissance (Romains 1 :5)

Jésus qui était sans péché, est allé vers Jean Baptiste afin d’être baptisé (Matthieu 3 :13-17).

Il a accompli cet acte par obéissance au Père.

Le croyant est appelé à vivre dans une vie d’obéissance à Dieu en suivant l’exemple de Jésus-Christ; c’est pourquoi l’église primitive baptisait les croyants et qu’aujourd’hui encore nous continuons de le faire (Actes 10 :47-48, Actes 19 :5).

F / Baptêmes pouvant être considérés sans valeur

La baptême des enfants peut être considéré sans valeur, car aucune référence biblique nous autorise à le pratiquer. Jésus a été présenté alors qu’il n’était qu’un nourrisson, mais il s’est fait baptiser dans le Jourdain à l’age de 30 ans (Luc 3 :21-23).

Il faut être né de nouveau avant de pouvoir être baptisé (Marc 16 :16, Actes 2 :38). On ne peut pas demander à un petit enfant de croire et de se repentir.

De même le baptême par procuration ou des morts ne peut-être valable (1 Corinthiens 15 :29).

Le baptême par infusion, aspersion ou au nom de Jésus seul ne sont pas conformes car ils ne respectent pas les ordonnances bibliques.

De manière générale, tout baptême pris par une personne qui ne croit pas personnellement en Jésus-Christ n’a absolument aucun sens.

La sanctification

 

 

A / Ce qu’elle n’est pas

Le sanctification ne peut pas être assimilée au besoin nécessaire de nettoyer le corps chaque jour, ou avant chaque repas (Matthieu 15 :17-20).

Elle n’est pas le fruit de la connaissance de l’homme ou de ses bonnes résolutions à vouloir faire le bien (Romains 7 :18-21).

Elle n’est ni un rite ni une cérémonie religieuse mais un changement de vie dans l’obéissance au Seigneur (1 Samuel 15 :22).

B / Ce qu’elle est

Sanctifier veut dire séparer, mettre à part pour Dieu. La sanctification est donc la mise à part ou l’état de séparation, pour être entièrement à Dieu (2 Chroniques 7 :16, Jean 10 :36).

Jésus-Christ a eu une conduite sainte et irréprochable. L’épitre aux hébreux le présente comme un souverain sacrificateur saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs (Hébreux 7 :26)

Il est pour nous devenu sainteté et sanctification (1 Corinthiens 1 :30).

Celui qui croit en l’oeuvre de Jésus-Christ est réellement mis à part, quelle qu’ait été sa vie passée (1 Corinthiens 6 :9-11). La grâce de Dieu permet de recevoir le pardon et d’être ainsi séparé d’une vie de péché privée de Dieu (Jean 3 :16).

La sanctification représente l’action qui permet à l’homme de se séparer de toutes les formes de souillures possibles afin de plaire à Dieu (Lévitique 20 :7, 1 Thessaloniciens 4 :3-7, 5 :22,

2 Corinthiens 6 :17).

Les véritables enfants de Dieu ne peuvent aimer la façon de vivre du « monde » (Jacques 4 :4)

La sanctification est la mise à part d’une vie par le Saint-Esprit qui s’opère dès la conversion, en vue de la gloire de Dieu. Elle est un élément essentiel pour la marche du croyant.

Cette sanctification « positionnelle » est donc le premier aspect de la sanctification.

Ceci ne signifie pas que le croyant soit immédiatement devenu saint dans toute sa conduite, mais il a besoin de changer, et ceci passe par un long processus de redressement. Paul dans ses lettres aux corinthiens s’adresse aux « saints ». Or nous savons qu’en réalité Il dénonce plusieurs formes de péché dans celles ci, invitant les croyants à changer de conduite.

Ce processus de redressement est le deuxième aspect de la sanctification.

La sainteté doit conduire le croyant dans une vue d’abandon du péché (1 Thessaloniciens 4 :3-4).

Etre saint c’est avoir non seulement une conduite irréprochable mais aussi un coeur pur exempt de toute mauvaise pensée, de tout mauvais désir. Celui qui aime Dieu voudra lui plaire en toute chose.

La sanctification pratique consiste à guérir de la vie menée sans Dieu, dirigée de façon humaine et charnelle (1 Thessaloniciens 4 :4-7).

Par la sanctification, le croyant est placé dans la lumière de Dieu et dans la mesure ou il s’abandonne au Saint-Esprit, il est rendu saint. Christ a prié pour que ses disciples et tous ceux qui croiraient en son nom soient sanctifiés (Jean 17 :17-20).

Le croyant régénéré par la grâce de Dieu est devenu le temple du Saint-Esprit

(1 Corinthiens 3 :16).

L’oeuvre du Saint-Esprit dans le coeur du croyant l’aide à marcher d’une manière agréable à Dieu (Galates 5 :16). C’est pourquoi la parole de Dieu invite le croyant à être sans cesse rempli du Saint-Esprit (Ephésiens 5 :17-19).

Le but est de devenir chaque jour davantage à la ressemblance de Christ, d’être une même plante avec lui (Romains 6 :5, Jean 15 :1-10).

La sanctification est le résultat de la libération du péché. Elle consiste à porter des nouveaux fruits à la gloire de Dieu (Romains 7 :16-17, Galates 5 :22, Jean 15 :5).

Il est nécessaire pour le croyant de se conserver pur, d’achever sa sanctification dans la crainte de Dieu afin d’être un vase d’honneur (2 Corinthiens 7 :1, 2 Timothée 2 :21). Il n’a aucune possibilité par lui-même de se rendre devant Dieu qui est saint et qui demande la sainteté parfaite. La bonne nouvelle du royaume, c’est que Dieu lui offre la sanctification parfaite. (Hébreux 12 :14).

La bible invite le croyant à veiller afin qu’aucun rejeton de son ancienne nature ne repousse (Hébreux 12 :15). La grâce permet à l’ancienne nature d’être sans force et tenue en échec (Romains 6 :6). Cette mauvaise nature demeure dans cet état aussi longtemps que les conditions de la vie victorieuse sont observées de la part du croyant, mais elle peut de nouveau se manifester si ces conditions sont enfreintes

La sanctification pratique implique nécessairement une vie vécue délibérément pour Dieu (Romains 6 :11). Un homme ou une femme sanctifiés est une personne entièrement dévouée au Seigneur. Ses souhaits et sa volonté passent toujours après ceux de Dieu qui est devenu le centre de leur vie. Cette conduite remplit les conditions du 1er commandement (Exode 20 :3).

La sanctification a pour résultat une vie triomphante, affranchie du péché (Jean 8 :34-36).

Elle a pour fruits la compassion, la bonté, l’humilité, la douceur, la patience (Colossiens 3 :12). Ce sont des fruits dignes d’une marche avec le Saint-Esprit.

Elle permet que tout notre être devienne irréprochable (1 Thessaloniciens 5 :23).

Le croyant est rendu parfait au travers de l’oeuvre de Jésus-Christ (Hébreux 10 :14).

C / Les moyens de sanctification

- Dieu sanctifie les hommes. Nous avons vu dans le chapitre précédent que la sanctification est la séparation de l’homme d’avec le péché et sa mise à part pour Dieu. Cette oeuvre est effectuée par Dieu dans la vie du croyant (1 Thessaloniciens 5 :23).

- Nous sommes sanctifiés en Christ et par Christ (Hébreux 2 :11, 1 Corinthiens 1 :2)

Jésus-Christ a été fait pour nous sanctification au travers de son sacrifice sur la croix  

(Hébreux 10 :10, 13 :12). Le sang de Christ nous purifie de toute la culpabilité du péché, et ainsi nous sépare du “monde”, encore sous la malédiction de la loi (1 Jean 1 :7,9).

En recevant Christ dans sa vie, l’homme obtient cette sanctification à laquelle Dieu a pourvu pour lui. A mesure que Christ prend place dans tout son être, il lui ressemble davantage

(Jean 15 :1-7).

Christ sanctifie l’Eglise dont tout croyant fait partie. La sanctification est également l’oeuvre de Christ (Ephésiens 5 :25-26). Par l’offrande de sa vie, Il a mis l’Eglise à part pour Dieu. Son sacrifice établit une différence entre l’Eglise et le “monde”. Le croyant appartient à Dieu

(Hébreux 10 :10).

- Le croyant est sanctifié par la foi en Christ (Actes 26 :18). La foi est la main qui prend possession de cette bénédiction divine.

- Le Saint-Esprit sanctifie le croyant (Romains 15 :16).

C’est une oeuvre du Saint-Esprit (2 Thessaloniciens 2 :13, 1 Pierre 1 :2).

L’obéissance à toute directive du Saint-Esprit donnée à notre conscience nous conduit dans la sainteté.  

Le père, le Fils et le Saint-Esprit sont donc pleinement présents dans cette oeuvre de sanctification.

- La sanctification s’opère au travers de la vérité de la Parole de Dieu (Ephésiens 5 :26,

Jean 17 :17).

La Parole de Dieu permet de mettre en lumière, dévoiler les péchés et les imperfections. L’obéissance à la Parole de Dieu a pour résultat la séparation du péché, ce qui conduit à s’approcher davantage de Dieu.

- La correction et le châtiment sont également des moyens par lesquels Dieu rend le croyant participant à sa sainteté (Hébreux 12 :10-11).

L’enfant de Dieu est appelé à la poursuivre et la rechercher avec ardeur. Elle est l’oeuvre de Dieu, mais chacun est rendu participant dans cette oeuvre (Hébreux 12 :14, Romains 6 :19)

Chacun est sanctifié en se séparant de toutes les souillures (2 Corinthiens 6 :17, 7 :1).

La sanctification est donc opérée grâce à une double composante : La part divine et la part humaine.

D / Sa nécessité

C’est le désir et la volonté de Dieu afin de se retrouver dans une communion rétablie avec Lui  

(1 Thessaloniciens 4 :3)

Nous devons continuellement être sanctifiés et remplis du Saint-Esprit afin de ressembler davantage au Seigneur (Ephésiens 5 :18). Tous ceux qui vivent l’expérience de la sanctification marchent sur le chemin de la sainteté aux côtés de Jésus. Ils reconnaissent le besoin de purification quotidienne par le précieux sang de Jésus.

Nul ne peut hériter du royaume de Dieu sans la sanctification (1 Corinthiens 6 :9-11,

Hébreux 12 :14)

C’est pourquoi la sanctification ne peut-être considérée comme une option dans la vie de tout homme. Elle est un enchaînement logique au plan de salut de Dieu.

La Sainte Cène

 

 

A / Forme

La sainte cène ou repas du Seigneur, est une institution de Jésus que les enfants de Dieu célèbrent sur son ordre (1 Corinthiens 11 :20,24-26). Elle comporte cet impératif : “Faites ceci en mémoire de moi… jusqu’à son retour”.

Lors de son institution, Jésus a transformé le repas de la pâque juive en un  repas de souvenir pour les chrétiens (Matthieu 26 :17-29).

Elle est partagée par la communauté se réunissant autour du Seigneur pour le célébrer. Elle commémore ainsi le sacrifice de Jésus-Christ sur la croix en partageant le pain et le vin  

(1 Corinthiens 11 :23-33, Actes 20 :7).

B / Signification

- C’est avant tout un souvenir  (1 Corinthiens 11 :24-26). Ce repas permet de rappeler sur une forme visible ce que Jésus a accompli pour chacun.

Le pain représente son corps. Il est le pain de vie venu du ciel brisé pour nos iniquités  

(Jean 6 :51, Esaïe 53 :5). Le vin représente son sang répandu pour pardonner et sauver tous ceux qui viennent à lui (Hébreux 9 :13-14,22).

Le repas du Seigneur en lui-même ne purifie pas du péché, mais le pardon se trouve en Jésus.

- C’est une alliance (Matthieu 26 :28). Jésus a scellé cette alliance de son sang. Au travers du sang de Jésus, le pêcheur repentant reçoit le pardon et la purification (Hébreux 9 :14-22).

Dieu s'est engagé envers nous par son Fils à nous sauver et à nous sanctifier. Nous avons donc l'assurance de la fidélité de Dieu jusqu'à ce que nous soyons réunis avec lui

(1Corinthiens 1 :8-9).

- C’est une communion (1 Corinthiens 10 :16-17). C’est un moment de communion avec le Seigneur, mais également un partage entre tous les enfants de Dieu formant un seul corps  

(1 Jean 1 :3-7).

La Cène renforce donc le sentiment de solidarité et affermit l'union du corps de Christ. Le fait de prendre ce repas ensemble rapproche les frères et soeurs en Christ car ils vivent chacun pour la même cause. Le Saint-Esprit aide chacun à réaliser l'importance de ne laisser aucun obstacle porter ombrage à cette communion.

- C’est une espérance glorieuse (1 Corinthiens 11 :26). Ce repas permet de rappeler qu’un jour le Seigneur reviendra. L'Esprit et l'épouse disent d'un même coeur: "Viens”  (Apocalypse 22 :17).

C / Valeur : Transsubstantiation ? Consubstantiation ?

- La transsubstantiation concerne un décret de l’église catholique publié au concile de Rome en 1215. Ce décret déclare que par les paroles liturgiques prononcées par le prêtre, le pain et le vin deviennent véritablement le corps et le sang du Seigneur.

- La consubstantiation concerne une doctrine de l’église luthérienne : Christ est corporellement présent dans, avec et parmi le pain et le vin. Cela signifie que lors de la cène, le pain et le vin sont en même temps, pain et vin, corps et sang de Christ.

Une mauvaise compréhension du texte de Jean 6 :22-59 est l’une des causes de ces déviations.

A maintes reprises des images sont employées pour décrire Jésus. Il est la porte des brebis  

(Jean 10 :7), l’agneau de Dieu (Jean 1 :29), le chemin (Jean 14 :6).

Le pain et le vin ne sont pas transformés par l’action de grâces rendue à Dieu

(1 Corinthiens 11 :24), car rendre grâce signifie louer, élever. Le pain et le vin restent ce qu’ils sont c’est à dire des symboles.

Jésus se présente comme étant le Pain de vie (Jean 6 :35). Le pain et le vin sont des éléments qui participent à la nutrition intérieure. La véritable nourriture du croyant est à l’image de Jésus,  faire la volonté de Dieu (Jean 4 :34). Ceux qui sont disciples de Jésus sont appelés à vivre  une vie en pleine communion avec lui (Jean.6 :56). Cela s’exprime par la foi, la prière, la méditation de la Parole…

La transsubstantiation et la consubstantiation impliquent le fait qu'à chaque sainte Cène, on offre de nouveau en sacrifice le corps et le sang de Jésus. La Parole de Dieu affirme clairement que ce sacrifice ne doit pas être répété, car il a été offert une fois pour toutes (Hébreux 7 :27).

Nous ne pouvons donc accorder une quelconque valeur à la transsubstantiation ainsi qu’à la consubstantiation.

D / Conditions pour y participer

La sainte cène ne doit pas être prise à la légère. Le Seigneur Jésus a partagé ce repas avec ses disciples. Seul un vrai disciple peut discerner le corps et le sang du Seigneur

(1 Corinthiens 11 :29).

Un disciple est une personne qui reconnaît et a expérimenté l’oeuvre du salut en Jésus-Christ ; il a rompu avec le péché, fait partie de l’Eglise du Seigneur et a choisi volontairement de suivre et servir Dieu en passant par les eaux du baptême.

Chacun a une responsabilité devant la table du Seigneur, c’est celle de s’éprouver 

(1 Corinthiens 11 :28). Cela signifie que toute personne qui a conscience d’un péché dans sa

vie doit le confesser et se repentir devant Dieu avant de prendre part à la sainte cène. Ceci est également vrai si quelqu’un a péché contre son frère (Matthieu 5 :23-24).

Si cette personne ne désire pas se repentir, il ne faut pas qu’elle participe au saint repas.

Celui qui participe au saint repas sans avoir confessé et abandonné ses péchés est coupable envers le Seigneur (1 Corinthiens 11 :27,29-32).

E / Coupes communes ou coupes personnelles ?

Lors de l’institution de la sainte Cène, Jésus a pris une coupe et a dit : “Buvez en tous”

(Matthieu 26 :27). Cela signifie que la coupe utilisée était commune.

Aujourd’hui nous serions bien embarrassés d’utiliser une seule coupe car les enfants de Dieu sont répartis sur toute la surface de la terre. C’est matériellement impossible.

Pour des questions d’hygiène et de risques de transmission de maladies, nous avons vu ces dernières années un grand nombre d’assemblées adopter le système des coupes individuelles.

Nous avons vu notamment que le saint repas est un moment de communion avec le Seigneur et l’Eglise. Ce n’est pas le repas en lui-même qui permet de vivre en communion, mais une vie authentique et sincère en Dieu. Le repas n’est que la manifestation physique de ce que nous devrions vivre au quotidien (communion avec Dieu et unité de l’Eglise).

Le choix d’utiliser des coupes communes ou personnelles n’est donc pas primmordial.

L’Eglise

 

 

A / Ce qu’elle n’est pas

Les lieux de culte sont généralement appelés “église”. L’Eglise de Jésus-Christ est composée de pierres vivantes, c’est à dire les disciples du Seigneur (1 Pierre 2 :5), c’est pourquoi nous ne pouvons pas l’assimiler à un bâtiment si beau soit-il.

L’Eglise n’est pas une association ou une organisation humaine puisque Christ en est la tête  

(Colossiens 1 :18).

B / Ce qu’elle est

Jésus s’est livré volontairement afin que ceux qui sont rachetés en lui deviennent un peuple qui lui appartienne (Tite 2 :14).

Il appelle ainsi tous ses disciples autour de sa personne. Cette communauté est appelée “Eglise”

(Matthieu 16 :17-18) et Jésus en est l’instigateur. Le mot “Eglise” vient du mot grec “Ekklesia” qui signifie « appelé hors de ». Les mots “assemblée” et “rassemblement” sont issus de ce terme.

Plusieurs termes et images sont employés pour décrire l’Eglise du Seigneur. En voici quelques exemples :

            - Race élue, sacerdoce royal, nation sainte, peuple acquis (1 Pierre 2 :9-10)

- Le corps de Christ (1 Corinthiens 12 :27)

- Temple de Dieu (1 Corinthiens 3 :16)

- Maison spirituelle (1 Pierre 2 :5)

- Troupeau de Dieu (1 Pierre 5 :2)

- Vierge pure (2 Corinthiens 11 :2-3)

- Epouse de l’Agneau (Apocalypse 21 :9)

Elle est appelée à servir de témoignage au sein des nations (Matthieu 28 :18-20).

C / Eglise locale

- L’église locale est l’expression visible de l’Eglise universelle. Cette expression est employée pour désigner le rassemblement des croyants dans un lieu commun. Ces églises locales sont donc disséminées partout à travers le monde (Romains 16 :16, 1 Thessaloniciens 1 :1).

- C’est le devoir de tout disciple du Seigneur que de s’engager clairement envers une eglise locale. Il pourra ainsi croître spirituellement en recevant l’enseignement de la Parole et en adorant Dieu (Philippiens 1 :27, Actes 2 :41-47).

Le disciple est appelé a apporter son aide envers ses frères et soeurs en Christ ainsi que de son prochain (Galates 6 :1-2, Jacques 2 :14-18).

- Dieu qualifie certaines personnes afin de perfectionnner l’Eglise et d’être des conducteurs spirituels (pasteurs, docteurs, évangélistes, anciens…). La soumission au Seigneur passe pour chaque chrétien par la reconnaissance de l’autorité que Dieu a déléguée à ces personnes de l’église locale.

- L’église locale est appelée à vivre un amour sincère et un témoignage visible de l’unité malgré les différences culturelles, et sociales (Jean 13 :34-35, 17 :20-23).

 

 

 

D / Eglise universelle

- Elle est composée de l’ensemble des croyants nés de nouveau de tous les temps sur toute la surface de la terre. C’est à dire que seuls ceux dont le nom est inscrit dans le livre de vie de l’agneau forment l’Eglise universelle (Hébreux 12 :22-23, Apocalypse 21 :27). Cette liste n’est connue que de Dieu seul. Le registre des baptêmes, la liste des membres d’une communauté ou une position de responsabilité ne sont pas gage de certitude d’appartenir à l’Eglise du Seigneur. La parabole de l’ivraie et du bon grain enseignée par Jésus en est une merveilleuse illustration  (Matthieu 13 :24-30).

- Jésus-Christ est le fondement inébranlable de l’Eglise (Actes 4 :11-12, 1 Pierre 2 :4-6).

Nul ne peut poser un autre fondement (1 Corinthiens 3 :11). Toute communauté qui ne reconnaît pas ce fondement ne peut être appelée “Eglise”.

 

- Jésus en est la tête et le responsable (Colossiens 1 :18). Il conduit, organise et accomplit son plan au travers de l’Eglise (Matthieu 16 :18). Il en prend également soin (Ephésiens 5 :29).

 

- L’Eglise universelle est unie en Christ (1 Corinthiens 12 : 12-31). L’unité ne signifie pas qu’il existe une uniformité entre tous les croyants car le corps existe par la diversité de ses membres. Il n’y a cependant qu’une seule espérance, un seul Seigneur, une seule foi et un seul baptême  

(Ephésiens 4 :4-6).

- Sa mission est d’adorer Dieu (Jean 4 :23-24), d’être témoin de l’oeuvre de Jésus-Christ  

(1 Pierre 2 :9) et de croître harmonieusement (Ephésiens 4 :11-16).

- Sa destinée est de célébrer ses noces avec Christ (2 Corinthiens 11 :2, Apocalypse 22 :17).

 

E / Position vis à vis de l’oecuménisme

L’oecuménisme est un mouvement visant le rapprochement des églises quelles que soient leurs confessions.

Ceci inclus les catholiques, les protestants, les bouddhistes, les mormons, les hindous…

L’Eglise du Seigneur est composée de ses disciples, c’est à dire de ceux qui gardent sa Parole  

(Jean 8 :31). Il n’est donc pas possible d’être en accord avec quiconque veut ajouter ou retrancher quelque chose à la révélation de Dieu donnée dans sa Parole (2 Corinthiens 2 :17), car elle demeure éternellement (1 Pierre 1 :25). On peut comprendre l’ignorance, à l’image d’Apollos qui enseignait le baptême de Jean et qui ne connaissait pas le baptême du Saint-Esprit  

(Actes 18 :24-25), mais on ne peut s”associer à quiconque détourne le sens des écritures. C’est malheureusement ce que font de nombreuses religions et confessions faisant partie du mouvement oecuménique.

L’oeucuménisme est sans doute l’un des éléments qui prépare les évènements de la fin des temps avec la grande prostituée décrite dans le livre de l’Apocalypse (apocalypse 17).

Les ministères

 

 

A / Définir chaque ministère donné par le Seigneur à son Eglise

Les ministères sont des dons accordés à l’Eglise par le Seigneur (Ephésiens 4 :11-14). Ils se nomment apôtre, prophète, évangéliste, pasteur et docteur. Ils ont pour but l’édification et le perfectionnement de l’Eglise, l’unité de la foi et l’enseignement de la Parole de Dieu. Ces dons ont été donnés à l’Eglise jusqu’à ce qu’elle soit parvenue à la mesure de la stature parfaite de Christ, c’est à dire jusqu’au retour du Seigneur Jésus.

- L’apôtre :

Le fonction d’apôtre vient en tête de la liste des ministères (1 Corinthiens 12 :28,

Ephésiens 4 :11).

Le terme apôtre vient du mot grec “apostolos” qui signifie “envoyé” ou “celui qui est envoyé”

Ce ministère a été rempli par Jésus-Christ lui-même (Hébreux 3 :1). Il est le plus grand exemple d’une personne envoyée (Jean 20 :21). De même que Christ a été envoyé par le Père, l’apôtre est donné à l’Eglise et envoyé par Christ. Ce n’est donc pas un titre accordé par les hommes, mais à l’image de tous les ministères, c’est un appel venant de Dieu (Galates 1 :1).

Les fruits visibles de ce ministère sont les signes, les prodiges, les miracles et une patience à toute épreuve (2 Corinthiens 12 :12).

Les apôtres sont des pères spirituels qui ont reçu la capacité de fonder de nouvelles églises et d’en assurer la direction spirituelle dans la soumission à Christ (1 Corinthiens 4 :15,

Galates 4 :19). De nos jours, les missionnaires ou pasteurs fondateurs envoyés pour implanter de nouvelles églises sont probablement les meilleurs exemples d’apôtres.

La reconnaissance de ce ministère est parfois sujet à controverse. Il y a eu tout d’abord les 12 apôtres de l’agneau qui ont exercé un ministère unique. Ils étaient les témoins oculaires de l’oeuvre et du ministère de Jésus-Christ (Actes 1 :21-22). Nous voyons dans le Nouveau Testament d’autres personnes exerçant le ministère apostolique : Barnabas, Jacques (frère de Jésus), Apollos, Silvain, Timothée (Actes 14 :14, Galates 1 :19, 1 Corinthiens 4 :4-9,

1 Thessaloniciens 1 :1 et 2 :6). L’Eglise n’étant pas arrivée à la mesure de la stature parfaite de Christ, nous pouvons affirmer que ce ministère peut encore être suscité par Dieu de nos jours. 

- Le prophète :

Ce ministère était déjà présent dans l’Ancien Testament. Le prophète était également appelé le “voyant”  (2 Samuel 24 :11). Le prophète reçoit l’inspiration de Dieu pour donner des directives et des encouragements. Il est très important de noter que la révélation ne vient pas de sa propre pensée ou d’une quelconque déduction,  mais elle provient soudainement de la part de Dieu (Actes 11:27-28).

Le prophète ne peut annoncer que ce que Dieu veut bien lui révéler (2 Rois 4 :27).

La Bible fait la distinction entre le don de prophétie et le prophète (Actes 21 :8-11).

Paul encourageait les Corinthiens à prophétiser (1 Corinthiens 14 :1). Cependant tous sont-ils prophètes (1 Corinthiens 12 :29) ? Assurément non.

Le prophète est un ministère don de Dieu. Il est également un prédicateur inspiré de la Parole de Dieu (Actes 15 :32).

Les prophètes travaillaient avec les apôtres pour fonder et fortifier les églises (Ephésiens 2 :20).

Toute révélation prononcée par un prophète si grande soit-elle ne peut contredire la Parole de Dieu; c’est pourquoi Paul invite les corinthiens à juger les paroles prononcées par les prophètes  

(1 Corinthiens 14 :29).

Jésus a également manifesté le ministère prophétique durant sa venue sur cette terre

(Luc 24 :19, Jean 4 :19).

- L’évangéliste :

L’évangéliste est un messager qui annonce la bonne nouvelle de l’évangile.

Il n’est fait mention que trois fois de ce mot dans le Nouveau Testament (Actes 21 :8,

Ephésiens 4 :11, 2 Timothée 4 :5). Il n’y a qu’un exemple d’évangéliste : Philippe (Actes 21 :8). Il prêchait et annonçait Christ aussi bien à des foules qu’à un seul individu (Actes 8 :5, 35).

Les miracles et la guérison font partis intégrante de son ministère (Actes 8 :5-8).

Les miracles permettent de rendre attentives les personnes (Actes 8 :6), mais elles croient en entendant le message de l’évangile (Actes 8 :12). La prédication est donc indispensable dans ce ministère car Dieu lui a donné la capacité d’amener les hommes à une décision personnelle pour son royaume.

Jésus a été dès le début de son ministère un messager de la bonne nouvelle du royaume de Dieu (Luc 4 :18-19).

- Le pasteur :

Le mot “pasteur” n’apparaît qu’une seule fois dans le Nouveau Testament (Ephésiens 4 :11). Cependant, le mot grec traduit par “pasteur” veut dire “berger”.

Jésus est le modèle par excellence du bon berger (Jean 10 :11). Il est le grand et le souverain berger (Hébreux 13 :20, 1 Pierre 5 :4). Jésus est donc le berger de l’Eglise universelle. Un pasteur est un berger qui s’occupe avec passion du troupeau de Dieu dans un secteur géographique restreint. Il a reçu le coeur de Dieu pour accomplir cette tâche (Jérémie 3 :15).

Il est le relais naturel de l’évangéliste. Il prend soin et nourrit les enfants de Dieu afin qu’ils parviennent à la maturité et soient gardés en Christ (Esaïe 40 :11). Le psaume 23 est également une merveilleuse illustration de la fonction pastorale.

Le pasteur veille à ce que l’ordre soit respecté dans la maison de Dieu (1 Corinthiens 14 :40). Par sa fonction, ce ministère est essentiellement sédentaire.

Cette fonction est parfois assimilée avec celle du docteur en référence au texte d’Ephésiens 4.

- Le docteur :

Le docteur enseigne la Parole de Dieu. Ce ministère est un réel don de Dieu qui dépasse une simple aptitude à s’exprimer clairement en public (Ephésiens 4 :11, 1 Corinthiens 12 :28-29).

Manifestement, Apollos a exercé ce ministère (Actes 18 :24-28). Ce texte nous apprend qu’Apollos a été très utile. L’enseignement de la Parole de Dieu est indispensable pour l’édification du corps de Christ (Ephésiens 4 :12). D’une façon imagée, Paul décrit ce ministère comme étant celui qui arrose (1 Corinthiens 3 :6-9). Par l’enseignement de la Parole, le docteur rafraîchit et vivifie l’Eglise (Actes 11 :22-26).

Si grande soit la connaissance et la révélation de la Parole de Dieu, le docteur ne connaît qu’en partie (1 Corinthiens 13 :9). Apollos s’est laissé enseigner par Aquilas et Priscille

(Actes 18 :24-26). Ceci est une preuve d’humilité qui permet au docteur de se rappeler que chacun a son utilité dans l’Eglise du Seigneur.

Il ne fait aucun doute que Jésus a également manifesté ce ministère.

B / Qu’est-ce qu’un ancien ?

Le terme “ancien”, “presbuteros” en grec, signifie un homme agé. Les anciens sont des personnes d’une grande maturité aptes à assumer des responsabilités spirituelles.

Les apôtres ont désigné des anciens dans chaque église locale établie (Actes 14 :23). Cette responsabilité était toujours confiée à plusieurs personnes.

Leur responsabilité est de paître le troupeau de Dieu en étant des modèles et non des dictateurs. Chaque croyant est invité à reconnaître l’autorité que Dieu leur a délégué en leur étant soumis (1 Pierre 5 :1-5).

Ils sont également appelés à veiller sur la doctrine enseignée dans l’Eglise (Actes 15 :1-6).

Ils prient pour les malades (Jacques 5 :14).

Certains anciens prêchent et enseignent la Parole de Dieu (1 Timothée 5 :17).

C / Qu’est-ce qu’un evêque ?

Le terme “evêque”, “episcopos” en grec, signifie surveillant. Les termes “ancien” et “évêque” sont confondus dans deux passages (Actes 20 :17,28 , Tite 1 :5,7). Cela signifie qu’il s’agit en réalité de la même fonction.

Les qualifications requises pour les établir sont d’être irréprochables, maris d’une seule femme, sobres hospitaliers, amis des gens de bien, modérés, justes, indulgents, pacifiques, désintéressés, saints, tempérants, attachés à la Parole de Dieu. Ils doivent être capables de tenir leur propre maison et savoir exhorter, enseigner la Parole de Dieu et réfuter les contradicteurs. Ils doivent recevoir un bon témoignage de l’extérieur (Tite 1 : 5-9, 1 Timothée 3 :1-7). Un nouveau converti ne peut-être établi comme évêque ou ancien.

Leur autorité vient du Saint-Esprit (Actes 20 :28).

D / Qu’est-ce qu’un diacre ?

Le mot diacre signifie serviteur. Il implique le service dans son sens général et est effectué par des diacres et diaconesses. Le but étant de s’occuper des questions matérielles dans le cadre de l’église locale (veuves, nécessiteux…). Ce sont des personnes qui exercent notamment le don de secourir (1 Corinthiens 12 :28, Romains 16 :1-2,6). Ils participent au fait que tout se passe avec ordre et bienséance (1 Corinthiens 14 :40).

Cette fonction permet aux ministères dons de s’appliquer pleinement à leur tâche (Actes 6 :1-8). Nous voyons d’ailleurs la conséquence de la mise en place de ce service : “La Parole de Dieu se répandait, le nombre des disciples augmentait”.

Les qualifications requises pour exercer ce service sont similaires à celles demandées pour être établi ancien à la seule exception que l’ancien peut être apte à enseigner (1 Timothée 3 :2,8-13, Actes 6 :3).  

Nous voyons dans le passage des actes la façon dont ces personnes ont été mises en place pour exercer ce service : Ils ont été choisis selon les critères requis, présentés à l’assemblée puis ont reçu l’imposition des mains.

E / Différence entre ces ministères et les membres du conseil d’administration ?

Le conseil d’administration est nécessaire pour toute église locale en France afin de vivre en toute légalité vis à vis des lois régissants notre pays. L’église locale déclarée en tant qu’association cultuelle doit présenter au minimum un président, un trésorier et un secrétaire. Ces personnes s’occupent de la trésorerie, de l’administration et du domaine juridique. Le conseil d’administration n’existe pas dans la Parole de Dieu car cela est une institution de notre pays

(loi 1901 et 1905). Le conseil n’intervient pas dans la conduite spirituelle de l’Eglise, car ceci est de la responsabilité du pasteur et des anciens. C’est la différence essentielle avec les ministères cités dans les paragraphes précédents.

Le baptême dans le Saint-Esprit

 

 

A / Ce qu’il est

Peu avant sa crucifixion, Jésus a fait la promesse à ses disciples qu’il leur donnerait un consolateur, c’est à dire le Saint-Esprit (Jean 14 :16-17). Il va même jusqu’à leur dire qu’il est préférable qu’il soit aux cieux afin que le Saint-Esprit vienne (Jean 16 :7).

Nous avons vu précédemment que le Saint-Esprit produit la nouvelle naissance (Jean 3 :3). Ainsi, tous les chrétiens nés de nouveau ont reçu le Saint-Esprit (Romains 8 :9). Etre baptisé dans le Saint-Esprit signifie être immergé dans la Saint-Esprit. C’est donc une expérience qu’il faut distinguer de l’oeuvre de régénération dans la vie du croyant. Plusieurs expressions sont employées pour désigner cette expérience :

   

                        - Baptiser du Saint-Esprit (Actes 1 :5)

                        - Le Saint-Esprit descend sur (Actes 11 :15-17)

                        - Etre Revêtu de la puissance d’en haut (Luc 24 :49)

                        - Recevoir le don du Saint-Esprit          (Actes 2 :38)

                        - Etre rempli du Saint-Esprit (Actes 2 :4)                     

           

Jésus en a fait l’expérience (Luc 3 :22, 4 :1). Les disciples de Jésus l’ont également vécu avec plusieurs autres fidèles le jour de la pentecôte (Actes 2 :1-4). En réalité, cette promesse s’adresse à tous les croyants (Actes 2 :38-39).

C’est Jésus qui baptise du Saint-Esprit (Matthieu 3 :11, Actes 1 :5).

C’est une expérience définie. Elle est distincte et postérieure à la conversion. Celui qui est baptisé du Saint-Esprit le sait (Actes 8: 18, 19 :2).

Le croyant baptisé du Saint-Esprit est revêtu d’une puissance venant de Dieu afin de le glorifier dans le service et d’être son témoin (Luc 24 :49, Actes 1 :8, Actes 9 :17,20).

B / Conditions de réception

La première condition qui est incontournable pour le recevoir est la repentance (Actes 2 :38).

Dieu donne son Esprit à ceux qui lui obéissent (Actes 5 :32). Il n’est donc répandu que sur ceux qui ont cru dans l’oeuvre de Jésus.

Dieu accorde son Esprit à ceux qui le lui demandent et qui ont la foi pour le recevoir  

(Luc 11 :9-13, Galates 3 :14).

Il faut en avoir conscience et croire que cette bénédiction est encore d’actualité (Actes 19 :2,6).

C / Signe initial

Le signe initial est le parler en langues.

Dans le livre des actes, nous trouvons quatre exemples de personnes qui sont remplies du Saint-Esprit. Il est clairement rapporté que dans trois de ces cas, ces personnes ont parlé en langues  

(Actes 2 :4, 10 :44-46, 19 :6). On peut penser que les choses se sont déroulées de la même manière dans le cas du quatrième exemple (Actes 8 :14-18), car Simon qui venait de se convertir a reconnu que les samaritains l’avaient reçus.

Le parler en langues est la preuve tangible du baptême dans le Saint-Esprit. L’apôtre Pierre en était convaincu (Actes 10 :44-47, 11 :15-17).

Le danger consiste à s’attacher au signe plutôt qu’au donateur. Le parler en langues est une conséquence du baptême du Saint-Esprit et non l’inverse.

Les dons spirituels

 

 

A / Ce qu’ils ne sont pas

Il ne faut pas les confondre avec les fruits de l’Esprit. Les fruits de l’Esprit sont la manifestation du caractère de Jésus dans la vie du croyant, alors que les dons spirituels ont été donnés pour l’édification de l’Eglise et comme signe pour les non-croyants de l’existence de Dieu

(Galates 5 :22-25, 1 Corinthiens 14 :12, 23-25).

Le vase par lequel ils sont exercés, c’est à dire les enfants de Dieu, n’est pas infaillible. C’est pour cela que Paul recommande notamment de juger les prophéties (1 Corinthiens 14 :29).

Ils ne sont pas le fruit d’une quelconque étude ou d’une aptitude personnelle. Ainsi le don des guérisons ne peut-être rattaché à la profession médicale ou la parole de connaissance à une quelconque intuition personnelle.

Ils ne sont pas des dons au service du diable sanctifiés pour le service de Dieu. Satan tente d’imiter les prodiges de Dieu (Exode 7 :8-13). Un ancien médium qui se tourne vers le Seigneur ne manifestera donc pas nécessairement la Parole de connaissance. Il ne le fera que si le Saint-Esprit lui accorde ce don.

B / Ce qu’ils sont

Les manifestations du Saint-Esprit énumérées dans le Nouveau Testament sont données par Dieu de façon surnaturelle. Elles sont la part et l’héritage de tous les croyants pour l’utilité commune (1 Corinthiens 12 :7).

Jésus a déclaré que les croyants accompliraient les oeuvres qu’Il faisait durant son ministère terrestre (Jean 14 :12). Chacun est appelé à aspirer ardemment aux dons spirituels  

(1 Corinthiens 12 :31), afin que l’Eglise soit édifiée (1 Corinthiens 14 :12).

Ils permettent à l’Eglise d’être équipée afin d’accomplir la mission que le Seigneur lui a donnée  

(Marc 16 :15-18).

Ceci est rendu possible par la promesse du Saint-Esprit dans la vie du croyant (Actes 1 :8, 2 :39). Paul a d’ailleurs exhorté les Ephésiens à être remplis du Saint-Esprit (Ephésiens 5 :18)

L’exercice des dons spirituels doit toujours honorer et rendre gloire à Dieu (1 Corinthiens 12 :3).

Ils doivent être exercés dans l’amour de Dieu et du prochain (1 Corinthiens 13).

Ils sont distribués par le Saint-Esprit comme il le veut (1 Corinthiens 12 :11, Romains 12 :6).

On peut les classer en 3 catégories :

-          Les dons de révélation : la parole de sagesse, la parole de connaissance et le discernement des esprits.

-          Les dons de puissance : La foi, le don des guérisons et opération des miracles.

-          Les dons d’inspiration : La prophétie, les diverses sortes de langues et l’interprétation des langues.

C / Les énumérer en citant des exemples bibliques

La parole de sagesse :

C’est une révélation surnaturelle communiquée par le Saint-Esprit concernant le dessein et la volonté de Dieu. Elle peut s’adresser à une situation, à un individu, à l’Eglise ou au monde en général.

Par exemple, lorsque le prophète Agabus annonça qu’une famine surviendrait sur toute la terre, il manifesta ce don (Actes 11 :27-28).

Jésus a pu se sortir d’une situation périlleuse (Matthieu 21 :23-27).

La loi, les prédictions concernant la venue de Jésus, les principes de vie de l’Eglise, la révélation du livre de l’apocalypse reçue par Jean  nous ont été transmis grâce à ce merveilleux don.

La parole de connaissance :

C’est une révélation surnaturelle communiquée par le Saint-Esprit dans un but précis concernant certains faits, lieux ou personnes.  

Jésus manifesta ce don lorsqu’au cours de la conversation qu’il eut avec la samaritaine il lui révéla qu’elle avait eu cinq maris et qu’elle vivait actuellement avec un homme qui n’était pas son mari (Jean 4 :16-18).

Ce don a permis à Pierre de dévoiler le péché d’Ananias et Saphira (Actes 5 :1-10).

Pierre reçut également la révélation que trois hommes étaient en train de le demander dans la maison ou il se trouvait (Actes 10 :19).

Le discernement des esprits :

Ce don permet de percevoir le monde spirituel. Il donne aussi la faculté de discerner l’origine d’une manifestation surnaturelle qui peut-être divine, charnelle ou satanique.

Alors qu’Etienne s’entretenait avec le sanhédrin, il vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de celui-ci (Actes 7 :54-56).

Paul discerna et chassa un démon qui avait pris possession d’une servante qui semblait pourtant annoncer une parole à propos (Actes 16 :16-18).

La foi :

Le don de la foi permet de façon surnaturelle dans une situation précise d’avoir une confiance inébranlable en Dieu.

Le don de la foi est différent de la foi quotidienne du croyant.

Jésus manifesta ce don lorsqu’il ressuscita Lazare qui était décédé depuis quatre jours (Jean11 :1-44).

Malgré les circonstances défavorables lors de son voyage en bateau vers Rome, Paul reçut cette confiance en Dieu que ni sa vie ni celle de l’équipage ne serait en péril (Actes 27 :21-26).

Le don des guérisons : 

C’est une action surnaturelle opérée par le Saint-Esprit dans le but d’apporter la puissance de guérison envers ceux qui sont atteints par toute sorte de maladies (physiques, nerveuses, mentales...).

Les exemples durant le ministère terrestre de Jésus ne manquent pas. Ainsi, la belle-mère de Pierre fut guérie d’une forte fièvre (Luc 4 : 38-39), un homme qui avait la main sèche fut guéri le jour du sabbat (Luc 6 :6-10), un aveugle-né connut la joie de voir (Jean 9 :1-7).

Pierre manifesta ce don lorsque Dieu guérit le paralytique Enée (Actes 9 :32-34).

Le don d’opérer des miracles :

C’est la manifestation surnaturelle de Dieu par laquelle les lois habituelles de la nature sont dépassées.

Le premier miracle de Jésus fut de changer l’eau en vin aux noces de Cana (Jean 2 :1-12). Par la manifestation de ce don, il nourrit à deux reprises une foule avec quelques pains et poissons (Matthieu 14 :15-21, 15 :32-39).

Il marcha sur les eaux (Jean 6 :15-21), calma la tempête (Marc 4 :35-39).

Dans l’Ancien Testament, Dieu s’est servi des éléments naturels pour permettre aux enfants d’Israël de vaincre les Amoréens : « Le soleil s’arrêta et la lune suspendit sa course ».

(Josué 10 :12-13)

La prophétie :

C’est donner une parole d’édification, d’exhortation ou de consolation sous l’inspiration directe du Saint-Esprit (1 Corinthiens 14 :3). Paul fait une distinction entre la prophétie et la révélation au verset 6 de ce même chapitre.

Il existe également une différence entre le ministère de prophète et le don de prophétie.

La prière d’Anne, la mère du prophète Samuel, nous donne un exemple de prière manifestant le don de prophétie (1 Samuel 2 :1-10).

Les filles de Philippe étaient reconnues pour être des personnes qui prophétisaient (Actes 21 :9).

La diversité des langues :

C’est la faculté de parler par le Saint-Esprit de façon surnaturelle une ou plusieurs langues inconnues par celui qui s’exprime.

Ce don permet au croyant d’exprimer les merveilles de Dieu (Actes 2 :11, 1 Corinthiens 14 :2,

1 Corinthiens 13 :1), et de s’édifier (1 Corinthiens 14 :4).

L’interprétation des langues :

Il permet de donner sous l’onction de l’Esprit l’interprétation d’un message apporté grâce au don de la diversité des langues. Ce don ajouté à celui de la diversité des langues sont équivalents au don de prophétie (1 Corinthiens 14 :5).

Lorsque les chrétiens se rassemblaient, Paul enseignait que les messages donnés sous l’impulsion de l’Esprit en langues inconnues soient interprétés (1 Corinthiens 14 :26-28), afin que  “la trompette ne rende pas un son confus” (1 Corinthiens 14 : 2-19).

La guérison divine

 

 

A / En quoi consiste-t-elle ?

La guérison divine est manifestée par l’intervention miraculeuse de Dieu pour libérer une personne atteinte de divers maux. Ces maladies peuvent être d’ordre physiques, mentales ou émotionnelles.

La délivrance de la maladie est acquise au travers du sacrifice de Jésus sur la croix

(Esaïe 53 :4-5, Jacques 5 :14). C’était l’une des raisons d’être du ministère terrestre de Jésus (Luc 4 :18). Son amour et sa compassion envers l’humanité le poussent à accomplir ces oeuvres de guérison (Matthieu 20 :29-34). Les exemples de guérisons dans les évangiles sont nombreux   (Matthieu 8 :14-17, Jean 4 :46-54).

C’est un moyen au travers duquel Jésus et les premiers disciples rendaient témoignage de l’existence de Dieu et de sa puissance (Matthieu 4 :23-25, Marc 1 :40-45, Actes 3 :1-11).

B / Quels sont les moyens à utiliser pour l’obtenir ?

Il existe plusieurs moyens par lesquels toute personne peut obtenir la guérison au travers du sacrifice de Jésus :

- La foi : Dieu se présente comme étant l’Eternel qui guérit (Exode 15 :26). Dans les évangiles, la guérison de la femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans ainsi que le rétablissement miraculeux du serviteur du centenier sont des exemples de guérison par la foi (Matthieu 9 :20-22, 8 :5-13).

- L’imposition des mains : Beaucoup de malades furent guéris par l’imposition des mains de Jésus et des apôtres (Marc 6 :5, Luc 13 :10-13, Actes 28 :8).

- L’onction d’huile : Lorsque Jésus envoya les douze en mission, il nous est rapporté que les disciples ont oints d’huile beaucoup de malades et que ceux-ci furent guéris (Marc 6 :13).

Jacques recommande également aux chrétiens malades d’appeler les anciens et que ceux-ci prient pour eux en les oignant d’huile (Jacques 5 :14-15).

- Don spirituel des guérisons : Nous avons vu lors de l’étude sur les dons spirituels que Dieu guérit également par ce moyen là (Luc 6 :6-10, Actes 9 :32-34).

- La repentance : Ce point n’est également pas à négliger. Un péché non confessé peut-être un obstacle à la guérison (Jacques 5 :16).

- L’obéissance : Au travers de la Bible, on voit des témoignages de guérison étonnants. Jésus a demandé aux dix lépreux d’aller se montrer au sacrificateur; Naaman le Syrien dut se plonger sept fois dans les eaux du Jourdain (Luc 17 :12-14, 2 Rois 5 :1-14).

La Parole de Dieu nous enseigne que “l’obéissance vaut mieux que les sacrifices” 

(1 Samuel 15 :22).

C / Que faut-il penser de l’imposition des mains aux animaux, objets inanimés, par substitution de personne… ?

Il n’y a aucun exemple biblique montrant de telles pratiques. Lorsque le centenier est venu vers Jésus pour demander la guérison de son serviteur, Jésus ne lui imposa pas les mains  

(Marc 8 :5-13). Il prononça simplement une parole : “qu’il te soit fait selon ta foi”.

Lorsque Pierre et ses compagnons ne purent pêcher aucun poisson durant toute une nuit, Jésus prononça une parole, et sur cette parole, le miracle se produisit (Luc 5 :1-10). Il en fut de même en ce qui concerne le figuier maudit (Matthieu 21 :18-20).

Les textes bibliques nous montrent que l’imposition des mains a toujours eu lieu directement envers la personne concernée et non par substitution ou sur des animaux ou objets…

Etant soucieux d’être fidèle à Dieu et à sa Parole, et voyant qu’elle ne nous encourage pas à exercer de telles pratiques, nous ne pouvons donc pas les recommander.

D / Qui peut imposer les mains ?

Jésus au cours de son ministère terrestre a de nombreuses fois imposé les mains (Marc 6 :5,

Luc 4 :40). Plusieurs exemples sont également mentionnés nous montrant que les ministères établis, au début de la dispensation de l’Eglise, imposaient également les mains. C’était le cas des apôtres (Actes 6 :6), des prophètes et docteurs (Actes 13 :1-3), de Timothée

(1 Timothéé 5 :22) et des anciens (1 Timothée 4 :14).

Le Seigneur a également donné l’ordre à l’un de ses disciples nommé Ananias d’imposer les mains à Saul de Tarse pour qu’il recouvre la vue (Actes 9 :10-17).

Avant de retourner au ciel, Jésus a clairement annoncé qu’il pourrait se servir de n’importe lequel de ses enfants (“ceux qui auront cru”) pour imposer les mains aux malades (Marc 16 :17-18). Dieu s’est servi de la proximité et disponibilité d’Ananias pour guérir Saul.

Le retour du Seigneur

 

 

A / Les signes le concernant

La date du retour de Jésus-Christ n’est pas spécifiée dans la Parole de Dieu. Seul le Père la connaît (Marc 13 :32-33).

Cependant, plusieurs passages décrivent les nombreux signes qui précèderont le retour glorieux de Jésus. En voici des exemples :

- De grands tremblements de terre, des phénomènes terribles (Luc 21 :11).

Nous pouvons constater qu’au cours de ces dernières années nous avons vécu une augmentation de ce type de phénomènes : Cyclones, tremblements de terre, inondations…

- Des signes visibles du soleil, de la lune et des étoiles (Luc 21 :25, Marc 13 :24-25)

- Des famines et des pestes en divers lieux (Matthieu 24 :7, Luc 21 :11).

Les pays en voie de développement que l’on appelait il y a quelques années “tiers-monde”, représentent aujourd’hui les deux tiers de la population mondiale. Le SIDA agit tel un fléau depuis de nombreuses années.

- La souffrance de la planète (Apocalypse 11 :18). Les ressources s’épuisent, la pollution augmente. Les scientifiques sont de plus en plus inquiets sur l’avenir de la planète.

- Des guerres et bruits de guerres, des nations qui se soulèvent (Matthieu 24 :6-7).

Nous avons vécu deux guerres mondiales au cours du 20ème siècle sans compter les nombreuses guerres qui ont surgit un peu partout dans le monde faisant beaucoup de victimes.

- Les hommes diront paix et sureté contrastant avec l’angoisse des nations

(1 Thessaloniciens 5 :3, Luc 21 :25-27). Il n’y a jamais eu autant de conférences et

sommets entre nations pour la paix. La menace du terrorisme pèse aujourd’hui sur le monde.

- Dégradation du comportement des hommes (2 Timothée 3 :1-5,13). L’égoïsme de l’homme ne cesse de croître.

- Diminution de l’amour (Matthieu 24 :12)

- Les hommes ne supporteront pas la vérité (2 Timothée 4 :3-4).

- Certains abandonneront la foi pour s’attacher à des fausses doctrines (1 Timothée 4 :1). De nombreuses sectes ont vu le jour et plusieurs d’entre-elles sont issues du milieu du christianisme.

- Les hommes ne supporteront pas la vérité (2 Timothée 4 :3-4).

- Des moqueurs mettront en doute le retour de Jésus (2 Pierre 3 :3-6).

            - Plusieurs se présenteront, prétendront être le Seigneur et séduiront beaucoup de gens

(Matthieu 24 :4-5,24-25).

            - La Parole de Dieu aura été apportée dans le monde entier (Matthieu 24 :14).

Les progrès scientifiques nous permettent aujourd’hui d’atteindre tous les peuples sur la surface de la terre. La traduction de la Bible dans une langue ou dialecte peut aujourd’hui s’effectuer rapidement grâce aux ordinateurs.

            - Aujourd’hui, les communautés israëlites de la « diaspora » (dispersion) sont de                     retour en Israël. Ceci est une réponse aux prophéties bibliques (Esaîe 43 :5-7, 49 :12).

           

Les signes montrent que le retour du Seigneur est proche (Luc 21 :28-31)

Jésus nous invite à discerner les signes des temps et à nous tenir prêt pour son retour  

(Matthieu 16 :2-3, Luc 21 :28-33).

B / Se produira t’il avant ou après le millénium ?

La Parole de Dieu nous indique que lors du retour du Seigneur, les morts en Christ ressusciteront premièrement. Les croyants encore en vie seront transformés. Ensuite ces deux catégories de personnes seront enlevées à la rencontre de Jésus (1 Corinthiens 15 :51-53,

1 Thessaloniciens 4 :16-17).

Le livre de l’apocalypse situe cet évènement avant le millénium puisqu’il est décrit que les morts en Christ ressusciteront et règneront avec lui pour une durée de mille ans (Apocalypse 20 :4-6). Les chrétiens auront donc déjà été enlevés lorsque la période du millénium débutera. 

C / Comment se produira-t-il ?

Son retour s’effectuera en deux phases :

- Il viendra sur les nuées du ciel accompagné d’anges (Luc 21 :26-27,

2 Thessaloniciens 1 :7-8). Les morts en Christ ressusciteront et seront enlevés avec les croyants contemporains pour rencontrer le Seigneur dans les airs (1 Thessaloniciens 4 :16,17). Cet événement sera grand, puissant et glorieux.

- Il viendra sur le mont des oliviers, qui se situe vis à vis de Jérusalem (Zacharie 14 :4-5) afin de régner.

Comme nous l’avons vu dans l’un des chapitres précédent, la venue de Jésus est imminente.

Le Père déclenchera son retour par la voix d’un archange et au son de la trompette

(1 Thessaloniciens 4 :16-17).

Jésus reviendra de la même manière que lorsqu’Il est parti dans la gloire. Thomas a pu voir Jésus en chair et en os après sa résurrection. il reviendra donc sous forme corporelle  

(Actes 1 :11, Jean 20 :27).

Son retour ne sera pas un phénomène local, mais universellement visible, car tout homme le verra (Matthieu 24 :26-30, Apocalypse 1 :7)

Il reviendra de façon soudaine et inattendue, telle une personne qui vient frapper à notre porte à l’improviste. Le monde sera comme absorbé par ses occupations quotidiennes  

(Luc 21 :34-35, Matthieu 24 :37-39).

Peines éternelles

 

 

A / Leur nature

La Parole de Dieu nous parle de la destinée de ceux qui ne jouiront pas de la présence de Dieu éternellement.

L’endroit est décrit comme étant un étang de feu ou géhenne réservé à cet effet

(Apocalypse 20 :15). Dans les évangiles, Jésus associe le feu éternel à un lieu de tourments éternels (Matthieu 25 :41,46). Cela signifie que tous les êtres qui iront dans ce lieu de tourments et d’angoisse seront conscients et n’auront aucun repos (Apocalypse 14 :10-11).

Ce descriptif est épouvantable, mais il est le fruit du rejet de l’amour et la grâce de Dieu envers l’humanité.

Cet évènement est décrit comme étant une seconde mort (Apocalypse 21 :8). Il ne s’agit pas en réalité d’une mort semblable à la première, c’est à dire physique, mais elle sera d’ordre spirituelle. Cela veut dire qu’il y aura séparation définitive avec Dieu à cause du péché, car Dieu est saint.

Un grand abîme séparera ceux qui seront avec Dieu de ceux qui seront séparés de lui, et Il n’existera aucune possibilité pour franchir cet abîme (Luc 16 :26).

Le jour du jugement, le sort de chaque être sera scellé définitivement.

B / A qui s’appliquent-elles

Tous les hommes ressusciteront un jour; Ceux qui ont accepté Christ, comme ceux qui l’ont rejeté (Jean 5 :28-29).

Les peines éternelles s’appliqueront à ceux qui :

- n’auront pas cru en Jésus (Jean 8 :24)

- ne sont pas inscrits dans le livre de vie (Apocalypse 20 :15)

- sont rebelles à la vérité (Romains 2 :8-9)

            - n’obéissent pas à l’évangile (2 Thessaloniciens 1 :8-9)

            - sont demeurés exécrables, meurtriers, idolatres, menteurs… (Apocalypse 21 :8)

Cela signifie donc que tous les hommes qui ont rejeté la grâce, le pardon de Dieu et son plan de salut durant leur existence n’hériteront pas du royaume de Dieu mais auront pour destination l’étang de feu pour l’éternité.

Les non croyants ne seront pas les seuls à subir le châtiment éternel. Ces peines s’appliqueront également à Satan et aux démons (Matthieu 25 :41, Apocalypse 20 :10).

La diable est meurtrier et pêcheur dès le commencement (Jean 8 :44), c’est la raison pour laquelle il subira le même sort.

Satan et sa hiérarchie n’auront ainsi plus aucune sphère d’influence sur l’humanité, mais il sera tourmenté jours et nuits aux siècles des siècles.

Les anges

 

 

A / Qui sont-ils ?

Toutes choses ont été créées par Dieu (Colossiens 1 :16). La Parole de Dieu nous affirme l’existence des anges. A l’image des hommes, Ils sont donc aussi les créatures de Dieu.

Le ciel est leur demeure (Matthieu 22 :30, Luc 2 :13-15).

Ils ont néanmoins accès à notre monde et peuvent prendre différentes apparences

(Hébreux 1 :7, 13 :2).

Ce sont des êtres glorieux (Matthieu 28 :2-3) et saints (Apocalypse 14 :10).

Ils ont plus de force et de puissance que l’homme (2 Pierre 2 :11, Actes 5 :19, 12 :13).

Leur nombre est incalculable (Hébreux 12 :22).

Ils ne se marient pas (Matthieu 22 :30), et ne sont pas sujets à la mort (Luc 20 :36).

Les anges sont intègres et ils obéissent à Dieu. Ils sont toutefois doués d'une volonté libre qui les rend vulnérables à la tentation et même au péché. Nous savons qu'il y a eu parmi les anges, une révolte contre Dieu. La Bible précise qu'une partie d’entre eux (un tiers) a abandonné leur sainteté et dignité pour suivre Satan (Esaïe 14 :12-15, 2 Pierre 2 :4; Apocalypse 12:9).

Les anges élus, c’est à dire ceux qui restent fidèles à Dieu, oeuvrent à son service avec une totale dévotion. Les anges déchus combattent l’oeuvre de Dieu et cherchent à faire du mal aux hommes.

Les anges ne doivent pas être adorés (Apocalypse 19 :10). La Bible est bien précise sur ce point, seul Dieu mérite notre adoration

B / Leur hiérarchie

Il est difficile d’établir une hiérarchie chez les anges car la Bible ne nous donne que peu de précision à ce sujet. Nous pouvons néanmoins décrire les différents types d’anges énumérés dans les Saintes Ecritures.

- L’archange Michel

Plusieurs passages bibliques mentionnent son nom. Il est l’exécuteur de combats particulièrement puissants contre les anges déchus (Jude 9, Apocalypse 12 :7).

C’est lui qui annoncera le retour de Jésus (1 Thessaloniciens 4 :16).

Dans le livre de Daniel, riche en visions célestes, Michel est également présenté comme l'ange gardien du peuple d'Israël (Daniel 12 :1).

- Les Chérubins

Les chérubins reçoivent des missions touchant aux châtiments et à la rédemption des hommes. C'est eux qui interdisent l'accès au jardin d'Eden après la désobéissance de l'Homme

(Genèse 3:24).

Moïse a reçu l'instruction divine de faire sculpter deux chérubins à placer sur l’arche de l’alliance (Exode 25 :10-22). Ceci est une représentation matérielle des réalités spirituelles. Les chérubins sont auprès du trône de Dieu pour le servir.

- Les séraphins

Les séraphins sont une autre catégorie d'anges mentionnés. Leur nom signifie littéralement “qui brûlent” (Esaïe 6 :2).

- L’ange Gabriel

Gabriel est un ange particulier devant Dieu. C’est lui qui a été envoyé pour annoncer la venue du Messie à Marie (Luc 1 :19).

Il semblerait que Dieu l’utilise pour être un porte-parole privilégié en ce qui concerne la révélation  des choses du royaume de Dieu (Daniel 8 :16, 9 :22).

C / Leur rôle

Les anges sont au service de Dieu (Matthieu 26 :53).

Ils adorent Dieu (Hébreux 1 :6)

Ils exécutent les arrêts de la justice de Dieu (Genèse 3 :24, Nombres 22 :22).

Ils participeront au déroulement des grands évènements de la fin des temps :

(Exemples)       - Pour rassembler les fidèles (Marc 13:27)

- Accompagner Jésus lors de son retour (Matthieu 25 :31-32)

- Ils jetteront les méchants dans la fournaise ardente (Matthieu 13 :47-50).

Ils sont des messagers de Dieu envers les hommes et leur apportent des :

- Bonnes nouvelles (Luc 1 :11)

- Avertissements (Matthieu 2 :13)

- Instructions (Matthieu  28 :2-7, Actes 10 :3-5)

- Encouragements (Actes 27 :23-24)

- Révélations (Galates 3 :19, Apocalypse 1 :1)

Dieu s’est servi d’eux pour promulguer la loi (Galates 3 :19)

Ils sont également des serviteurs au service des chrétiens (Hébreux 1 :13-14).

Dans certaines situations, ils peuvent :

- pourvoir aux besoins des enfants de Dieu (1 Rois 19 :5-8, Luc 22 :43).

            - les protéger (2 Rois 6 :15-17, Daniel 6 :22).

La démonologie

 

 

A / Satan, qui est-il ?

Le nom de Satan signifie “adversaire haineux”.

Il a été créé par Dieu. Il était à l’origine un chérubin protecteur saint et intègre. Il était placé sur la sainte montagne de Dieu (Ezechiel 28 :14-15). Ceci nous montre qu’il a occupé une place importante dans le gouvernement céleste.

Cependant l’iniquité caractérisée par l’orgueil a été à l’origine de sa chute (Ezechiel 28 :15-17, Esaïe 14 :12-15). La conséquence est que Dieu l’a chassé de sa présence.

Il est appelé le dieu de ce siècle, le prince de la puissance de l’air (2 Corinthiens 4 :4,

Ephésiens 2 :2), le destructeur (Apocalypse 9 :11), le serpent ancien (apocalypse 12 :9) ou tentateur (Matthieu 4 :3).

Le désir de Satan est de précipiter l’humanité avec lui en aveuglant son intelligence  

(2 Corinthiens 4 :4). C’est lui qui est venu tenter Adam et Eve (Genèse 3 :1-6). Il ne cesse d’inciter les hommes à désobéir (1 Chroniques 21 :1, Matthieu 4 :1-11) et accomplir des mauvais desseins (Jean 13 :2, Actes 5 :3).

Le monde est aujourd’hui sous sa domination excepté les enfants de Dieu (1 Jean 5 :19).

Il combat les enfants de Dieu en les accusant (Job 1 :6-12, Zacharie 3 :1) et en résistant à leur travail (Daniel 10 :13, 1 Thessaloniciens 2 :18).

Ses principales armes sont la ruse et la dissimulation (Ephésiens 6 :11, Matthieu 24 :24,

2 Corinthiens 11 :14).

Il est le père du mensonge (Jean 8 :44) et il gouverne les démons (Luc 11 :14-18)

Nous connaissons sa destination finale : L’étang de feu et de souffre (Matthieu 25 :41, Apocalypse 20 :10).

B / Les démons, qui sont-ils ?

Les démons sont en réalité des anges qui ont perdu leur dignité (2 Pierre 2 :4). Ils ont suivi Satan dans sa rébellion contre Dieu. Ils sont donc à son service et l’aident pour accomplir son dessein. Ils sont parfois nommés “esprit impur” dans différents passages.

Certains passages de la Bible laissent à penser qu’il existe également une hiérarchie dans le gouvernement de Satan (Matthieu 17 :15, Ephésiens 6 :12). Certains démons sont plus puissants que d’autres et Paul décrit différentes composantes dans ce gouvernement.

Nous les voyons notamment présents dans les évangiles ou Jésus les chassa de nombreux corps humains tenus en esclavage par eux (Marc 1 :34)

Ils connaissent parfaitement Jésus et en ont une grande crainte (Luc 4 :41, Matthieu 8 :29, Jacques 2 :19).

Ils cherchent à oppresser et tourmenter les hommes. Le roi Saül en a fait l’expérience  

(1 Samuel 16 :16).

Les évangiles nous relatent qu’ils tentent de détruire certains hommes en prenant possession de leur corps (Marc 5 :1-15, Marc 9 :14-29). Ils sont également à l’origine de certaines infirmités.

C / Qu’est-ce qu’une possession démoniaque ?

Une possession démoniaque se traduit par la prise de contrôle par un ou plusieurs démons d’un corps humain dans lequel il(s) est (sont) entré(s).

Plusieurs passages de l’écriture montrent que la manifestation des démons à travers un corps humain agit comme une crise. Cela signifie donc que les personnes possédées de démons sont la plupart du temps dans leur bon sens.

La pratique des sciences occultes est un piège qui permet entre autres aux démons de prendre possession des corps.

Parmi les signes caractéristiques qui affectent les personnes possédées de démons, signalons :

- Certaines crises de convulsion violentes (Marc 9 :14-29)

- L'auto mutilation, une violence incontrôlable et certaines tentatives de suicide  

(Matthieu 17 :15, Luc 8 :26-29)

            - Certaines paralysies physiques ou handicaps comme la surdité (Marc 9 :14-29)

            - Des facultés à prédire l’avenir (Actes 16 :16).

Il faut toutefois être prudent et ne pas penser que toutes ces caractéristiques sont toujours l'oeuvre d'une possession démoniaque. Car Jésus a guéri des aveugles et des infirmes sans chasser d'eux aucun démon. Ce qu'il convient de retenir de ces passages bibliques, c'est que les démons utilisent des maladies pour faire souffrir les hommes mais toutes les maladies ne sont pas l'oeuvre des démons.

D / Les moyens de délivrance

Christ est venu afin de détruire les oeuvres du diable (1 Jean 3 :8).

Son ministère terrestre nous montre qu’il avait toute autorité sur Satan et les démons (Luc 6 :18). Au travers de son sacrifice sur la croix, il a vaincu Satan (Colossiens 2 :14-15).

La délivrance se trouve donc en Christ.

De plus, La Bible nous dit que celui qui est en Christ devient une nouvelle créature

(2 Corinthiens 5 :17). Celui qui accepte le plan rédempteur de Jésus est libéré du poids de son passé et de toute chaîne.

Les serviteurs du Seigneur ont reçu la puissance de chasser les démons (Marc 16 :17, Luc 9 :1).  

E / Un chrétien peut-il être possédé ?

La bible nous enseigne que nul ne peut servir deux maîtres à la fois (Matthieu 6 :24).

Une personne ne peut permettre la cohabitation de Dieu et Satan dans sa vie

(Matthieu 12 :24-30) car une maison ne peut-être divisée et subsister.

Pierre ajoute que chaque personne est esclave de ce qui a triomphé d’elle (2 Pierre 2 :19).

Si le royaume de Dieu a triomphé dans la vie d’une personne alors elle est une nouvelle créature et Dieu l’a libéré de toute chaîne et de toute pratique qui ne le glorifie pas (2 Corinthiens 5 :17).

Un véritable chrétien ne peut donc pas être possédé.

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