Sermon sans titre (3)

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Genèse 32.24-31
Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. Voyant qu’il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l’emboîture de la hanche; et l’emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu’il luttait avec lui. Il dit: Laisse-moi aller, car l’aurore se lève. Et Jacob répondit: Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni. Il lui dit: Quel est ton nom? Et il répondit: Jacob. Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. Jacob l’interrogea, en disant: Fais-moi je te prie, connaître ton nom. Il répondit: Pourquoi demandes-tu mon nom? Et il le bénit là. Jacob appela ce lieu du nom de Peniel: car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. Le soleil se levait, lorsqu’il passa Peniel. Jacob boitait de la hanche.
Introduction :
Pour nous aider à nous repérer dans le texte...
Jacob se prépare à rencontrer son frère Ésaü, c’est un moment de réconciliation, car son frère avait voulu le tuer (voir l’histoire d'Ésaü et Jacob Gn 25.19).
Il craint pour sa vie et prie à Dieu, rappelant la promesse faite à son grand-père Abraham.
Ainsi, Jacob fait passer toute sa famille par le gué de Jabbok.
Il resta seul. Mais le texte nous indique qu’il lutta avec un homme, cet homme n’est pas un simple serviteur, je crois qu’il s’agit d'un ange de Dieu que Jacob a rencontré en Gn 32.1 : Jacob poursuivit son chemin; et des anges de Dieu le rencontrèrent. En les voyant, Jacob dit: C’est le camp de Dieu! Et il donna à ce lieu le nom de Mahanaïm.
Il lutta toute une nuit. Avec persévérance, il s’attacha à cet homme, qui finit par toucher sa hanche. Il la déboîta. Il rendit Jacob handicapé. Mais ce handicap n’est pas une punition, plutôt un signe d’alliance avec Dieu. C’est bizarre de dire cela, mais le fait de boiter sert comme un témoin de la rencontre qu’il a eue avec Dieu. Donc, il ne l'oubliera jamais car sa chair même a été impactée par la présence de Dieu.
Mon pasteur au Brésil nous a dit une fois qu’il faut se méfier des gens qui ne boitent pas, qui se prennent pour des parfaits, qui ne sont pas atteints par le péché et pour qui rien n'est difficile. Peut-être leur manque-t-il une rencontre avec Dieu.
Le fait d’avoir une relation avec Dieu, nous rend humble devant les autres, tu reconnais tes faiblesses (Anne nous a proposé d’écrires nous faiblesses, le dur c’était d’écrire dans une seule page)
Le fait de boiter n'est pas non plus un symbole de fierté, mais plutôt une reconnaissance de notre condition devant Dieu. Des imparfaits, mais qui luttent avec persévérance avec Dieu. Boiter nous rend vulnérables à notre prochain, et dans cette vulnérabilité, nous pouvons certainement créer l’unité. Une communauté de boiteux qui désire marcher avec Dieu.
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