Sermon Tone Analysis

Overall tone of the sermon

This automated analysis scores the text on the likely presence of emotional, language, and social tones. There are no right or wrong scores; this is just an indication of tones readers or listeners may pick up from the text.
A score of 0.5 or higher indicates the tone is likely present.
Emotion Tone
Anger
0.08UNLIKELY
Disgust
0.12UNLIKELY
Fear
0.11UNLIKELY
Joy
0.18UNLIKELY
Sadness
0.21UNLIKELY
Language Tone
Analytical
0.07UNLIKELY
Confident
0.03UNLIKELY
Tentative
0UNLIKELY
Social Tone
Openness
0.15UNLIKELY
Conscientiousness
0.13UNLIKELY
Extraversion
0.45UNLIKELY
Agreeableness
0.6LIKELY
Emotional Range
0.14UNLIKELY

Tone of specific sentences

Tones
Emotion
Anger
Disgust
Fear
Joy
Sadness
Language
Analytical
Confident
Tentative
Social Tendencies
Openness
Conscientiousness
Extraversion
Agreeableness
Emotional Range
Anger
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Il y'a 10 ans, j'ai vécu une épreuve assez douloureuse dans ma vie.
[Quel rapport ?]
Témoignage Mirado:
En grandissant, je devenais un chrétien de plus en plus tiède.
J’allais à l’église parce que mes parents y aller, mais vu que jouais aux jeux vidéo jusqu’à tard dans la nuit, si j’avais pu faire une grasse matinée ça m'aurait bien arrangé.
Je sentais bien que la semaine je ne vivais pas ce que je voyais le dimanche.
Il y avait Arthur le bon chrétien le dimanche et à la maison devant les parents.
Et Arthur l’ado attiré par toutes les choses du monde le reste du temps.
Je me suis questionnée plusieurs fois sur l'existence de Dieu.
En effet, je ne viens pas d'un milieu chrétien et encore moins d'un milieu croyant et pas même l'idée de peut-être une divinité supérieure.
Petite , j'allais à l'église et j'aimais bien découvrir les histoires sur la Bible, savoir ce que Jésus avait fait pour Moi.
Ce n'était pas une corvée d'aller à l'église ^^, loin de là (je trouvais ça normal) car l'existence de Dieu sonnait comme une évidence.
Le monde ne pouvait pas être qu'une succession de hasards.
Mais plus qu'un simple Dieu créateur, ou un père fouettard, c'est un Dieu soucieux de sa Création et du salut de chacun qui m'a touché.
Ce Jésus qui avait soigné les malades, eu pour amis des personnes imparfaites, était aussi mort à la croix pour moi.
Il était ressuscité pour que je ne soit plus séparé de lui, à cause de mon péché.Je ne pouvais pas refuser ce cadeau!
Cette espérance et cette paix qui ne dépendait pas des circonstances je les voyait dans le témoignage, même silencieux, d'autres chretiens, jeunes ou plus âgés et ça m'a encourager à persévérer dans la foi.
Un soir j'ai demandé à Dieu de m'aidé pour savoir si il existe ou bien si c'est de l'homme et de notre imaginaire.
Arrive les études supérieur, je prend mon envol et je quitte le nid familiale, vers mon 1er appartement tout seul.
Plus personne pour me dire de me lever le matin.
Je me pose alors la question “est-ce que tu as envie d’aller à l’église ?”. Je n’en ai pas spécialement envie mais je tente quand même.
Et puis je ressors en me disant que si je n’y étais pas allé c’était pareil (ce qui au fond m'arrangeais bien).
Je décide alors de vivre à fond mon côté Arthur l’ado attiré par toutes les choses du monde mais en version adulte.
Ce qui se résume à : beaucoup de soirées à faire n’importe quoi.
7 octobre 1996 je vois le jour à Madagascar dans une famille d’arrière plan chrétien protestant réformé.
J’ai 3 sœurs, 2 grandes et 1 petite (qui sont ici).
Nos parents nous aiment et font tout leur possible pour que nous ne manquons de rien.
Nous allons tous les dimanches à l’église.
On m’y présente et on m’administre le baptême.
Pendant que je me détournais de Dieu et que je profitais de tout ce que le monde pouvait m’offrir.
Lui ne m’a pas abandonné, Il est resté près de moi, par l’intermédiaire de beaucoup de personne présentent ici.
Même si je le fuyais je savais que c’était ce que j’avais de plus précieux.
Alors après 4 ans à l’esquiver, j’ai eu peur de le perdre pour toujours.
Je savais que je m’étais rebellé contre Dieu et que je méritais sa colère.
Et grâce à tous les enseignements que j’avais reçu enfants, de mes parents, mes grand parents, en colonie, à l’église, etc.. Je savais également que Jésus-Christ avait pris ma place et subi la punition que je mérite.
Mais j’ai compris que récemment l’importance de cet immense cadeau.
Depuis, j’ai décidé de placer complètement ma foi en lui, et de m’engager à vivre pour lui en réponse à sa grâce.
Je veux le suivre pour toujours.
Merci Seigneur de ne pas m’avoir abandonné.
Je n’en garde aucun souvenir.
En même temps, plus jeune j'avais une conception du péché un peu simpliste: rien fait de grave qui mérite une amende, encore moins un casier judiciaire.
Comme monsieur et madame tout le monde, je suis une bonne personne.
Après tout, est ce que je ne le mérite pas un peu ce cadeau?
Pourtant le jour ou j'ai réalisé que pas un seul ne peut être déclaré juste devant Dieu, ni moi qui faisait de temps en temps des efforts, j'ai mesuré la grâce que Dieu me faisait.
Le prix avait déjà été payé, et aucun de mes efforts n'y changerait rien.
Et j'ai accepté avec joie qu'il prenne une place dans ma vie.
C'était un cadeau et une espérance tellement grande et je voulais lui faire confiance pour me guider.
J'avais lu la prière d'une personne récemment convertie qui disait "Seigneur je te donne mon coeur et ne me le rend pas!".
J'ai eu envie de la faire aussi.
Je ne savais pas non plus si les circonstances futures (heureuse ou pas) de ma vie m'éloignerait de lui.
A cette âge là, je n'avais pas eu de grosse épreuve dans ma vie qui me ferait tout remettre en question.
Mais c'était un peu une prière de sécurité.
Je venais d'arriver sur Paris pour les études et je savais que Dieu ne me laisserait pas tomber.
Et pendant ces 4 années, Je n'avais pas d'église, je ne savais pas trop comment chercher, j'avais encore une attache à mon ancienne église.
Des problèmes j'en ai eu bien sûr, qui pour certains ont duré plusieurs années, des doutes, des supers moments aussi.
Je n'ai pas compté le nombre de fois ou je les mis en 2nd plan mais je me suis rendue compte qu'il a continué de répondre à ma prière de ne pas l'oublier même dans les moments où j'étais en colère contre lui.
Et j'ai pu expérimenté sa guérison et sa paix.
Le Seigneur a placé des personnes sur mon chemin et qui m'ont encouragé à grandir, a chercher une nouvelle église, à apprendre..Et d'autres personnes aussi qui ne m'ont pas forcément encouragé, car ça semblait une folie, mais elles m'ont fait me poser les bonnes questions sur le fondement de ma foi.
Le Seigneur ne m'a pas lâchée et Il continue de m'encourager à lui faire confiance.
Et puis j'ai ressenti une présence, un appel.
J'ai vu le reflet d'un visage sur un mur et j'ai compris que ce visage c'était Jésus.
Je fais mes premiers pas, apprends mes premiers mots, (me fais mes premiers amis) sur ma belle et grande île rouge.
A l’école nous parlons français à la maison en malgache.
C'était un moment fort mais je ne savais pas qui était vraiment Jésus à ce moment là.
Hiver 2000, nous arrivons en France, j’ai 4ans.
Ce beau pays d’accueil que j’aime tant aujourd’hui, m’apprend à lire à écrire, compter.
(Nous n’allons plus à l’église sauf aux grandes fêtes.)
Mes sœurs et moi grandissons dans la connaissance de la Parole, je me rappel ces soirs où nos parents nous lisent la Bible; Adam et Eve, Noé et le déluge, le ciel en feu de Sodome et Gomore, Moïse sauvé des eaux, et tant d’autres.
J’apprends qui est Jésus, comment il est mort et ressuscité pour l’humanité.
Je ne lisais pas la bible, je ne n'avais pas de connaissances ou d'amis chrétiens.
Rentrée 2007, j’ai 11ans nos parents décident d’emmener à nouveau la famille à l’église de façon régulière, après 7ans.
Le culte et la communauté y est malgache, je ne comprend pas tout mais on m’inscrit à l’école du dimanche.
J’y apprends le Notre Père, d’avantage d’histoires de la Bible et participe aux différents spectacles à Noël et à Pâques.
Et puis quelques années plus tard, j'ai rencontré une chrétienne qui m'a expliqué qui était Jésus selon la bible.
Et là révélation: je n'avais jamais lu la bible mais je savais que jésus était Dieu et pas seulement un homme.
2012, j’ai 15ans ma soeur aînée Miora, habite seule à paris pour ses études depuis bientôt 2ans, un ami lui prêche l’évangile, elle se converti.
Elle ne fréquente plus l’église familiale et veut se faire baptiser.
Mes parents sont désemparés, ne comprennent pas, prennent peur, réagissent violemment.
Elle sera persécutée sous mes yeux et ceux de mes sœurs.
Miora me parle de repentance, du retour de Jésus.
Elle qui nous aimait déjà tant, déborde encore plus d’amour, ne réagit plus de la même façon aux offenses, je vois un changement, c’est le premier témoignage du Christ que je vois de ma vie.
Du coup je me suis rendue à l'église avec cette chrétienne qui est devenue mon amie par la suite.
En 2012 j’ai 16ans, le dimanche je me demande ce que je fais à l’église, pourquoi suis-je ici alors que je pourrais être au cinéma ou ailleurs avec amis, je ne comprend pas grand chose à la prédication car elle est en malgache.
En 2013 j’ai 17 ans, je me demande pourquoi les humains croient, qu’il y’a forcément une raison à ma présence ici.
Après un superbe concert des jeunes de l’église je décide d’intégrer leur groupe et de faire ma confirmation de foi avec ma deuxième soeur aînée Maeva.
Et depuis je crois en Jésus, en l'église et en la bible.
Par contre je pense vraiment que mon baptême est important pour la suite.
Les cours de cathécumenat sont ce qu’ils sont; en malgache et assez vite expédiés (30min maximum) mais suscite en moi un intérêt, presque étrangement.
La Bible commence à m’intriguer, je sais que ce gros livre renferme le secret de la vie, de façon assez mystérieuse, presque mystique même.
Je commence à la lire sans vraiment tout comprendre.
Surtout que aujourd'hui je vis une épreuve dans ma vie qui est douloureuse et il faut que ma foi soit renforcer et consolider.
8 juin 2014 nous sommes des confirmés ma soeur et moi.
Nous pouvons prendre part à la cène et voter à l’église.
[Beaucoup de gens ne comprendront pas ce qu’est la confirmation.]
Plusieurs chrétiens m'ont parlé du baptême et de son importance.
Rentrée 2014, j’ai 18ans c’est mon entrée dans les études supérieures, je suis en alternance alors je touche aussi un salaire.
Je suis indépendant autant légalement que financièrement, les weekend sont rythmés entre les répétition de louange le samedi, les fêtes et sorties le vendredi et le samedi soir et l’église le dimanche.
Août 2015 nous décidons de partir en vacances avec mes amis au Portugal, 10 garçons majeurs et financièrement indépendants dans une maison pendant 10 jours, je ne vous fais pas de dessin.
Je vois ces discussions comme un appel de Dieu à mon égard, un devoir même, un commandement.
(Pour les personnes que j’ai le plaisirs de connaître ici, vous aimez me décrire comme quelqu’un de souriant, joyeux et sympathique.)
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