Veux-tu Jésus?
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Le Seigneur Jésus était venu vers Israël pour les sauver et pour leur faire comprendre qu’en lui ils auraient tout ce que leurs efforts ne pourraient jamais acquérir. Dans Jean 5, Jésus commence en plein milieu de Jérusalem à démontrer à quel point il est plus grand que leur religion et qu’il est venu pour accomplir leur foi d’une façon que la loi ne pourrait jamais faire.
Jésus s’approche de ce paralytique qui ne connaît par Jésus, qui ne soucie pas de Jésus, qui n’a pas demandé Jésus, et il fait une offre à cet homme. Il est difficile de ne pas voir un parallèle avec la nation d’Israël de l’époque:
Ils étaient depuis longtemps spirituellement malades et leur nation était brisée par la domination des ennemis.
Ils étaient plutôt superstitieux - ils avaient ajouté à la loi un très grand nombres de commandements et ils mettaient leur espoir en quelque chose qui n’allait jamais les satisfaire.
Ils étaient abandonnés de tous, sauf de Dieu.
Leur seul espoir était que Dieu prenne l’initiative, qu’il vienne vers eux dans la personne de Jésus-Christ et qu’il entreprenne pour eux d’une façon qu’ils ne pouvaient imaginer.
De plus, dans ce passage, Jésus commence à leur montrer qu’il est plus grand que la loi et qu’il est maître du Sabbat, qui était sa propre Création!
Le récit:
Ce pauvre homme est couché là depuis 38 ans. En 38 ans, il a probablement été abandonné par la famille, les amis, et tout autre soutien humain qu’il aurait eu dans le passé. (Voir v. 7 - je n’ai personne.)
Il met sa confiance entière dans une possibilité rare de guérison. Le texte ne nous dit pas si c’était un ange de Dieu, si c’était un stratagème du diable. Certains disent que c’était une superstition simplement, mais le texte biblique n’ouvre pas la porte à cela - le texte dit qu’un ange venait troubler l’eau et que ce phénomène était guérisseur. Si Dieu avait voulu que nous en sachions plus, il l’aurait dit...
Jésus en savait autant sur ce paralytique qu’il en savait sur Nathanaël, qu’il avait vu sous le figuier quand Jésus n’était pas physiquement présent. Il connaissait l’était de cet homme, l’historique de cet homme, le besoin de cet homme et l’emplacement de cet homme!
Jésus pose une question à l’homme: “Veux-tu être guéri?”. C’est, en gros, la question qu’il a posé à Israël et qu’il pose à tout homme! Jésus ne va pas forcer la volonté de quelqu’un qui ne veut pas le suivre.
Le réponse de l’homme sous-entend un “oui”, mais il explique à Jésus qu’il n’a pas les moyens, les recours, ni les appuis pour que son problème de santé soit réglé.
Sur le champ, Jésus guérit l’homme qui se lève prend son lit et commence à se promener autout de la piscine de Béthesda (péripatéo - marcher en long et en large).
“Problème” - C’était un jour de sabbat. Les juifs confrontent cet homme et ensuite cherchent à déverser leur fiel sur celui qui lui avait fait briser le sabbat (comme ils avaient développé le sabbat). Mais Jésus était disparu.
L’homme guéri, ne sachant même pas qui Jésus était, a quand même eu la bonne réaction! Il s’est rendu au Temple - s’il ne pouvait pas remercier Jésus personnellement, il savait au moins où il pourrait remercier Dieu! C’est là que Jésus le trouve.
Jésus lui dit de ne pas pécher, au cas où il lui arrive quelque chose de pire. Certains pensent que cela signifie que son handicap était le fruit d’un péché; d’autres voient ici un appel à la repentance pour que cet homme n’aille pas en enfer - ce qui serait pire!
Le résultat final fut que Jésus s’est fait des ennemis encore ici, parce qu’il se montrait Maître du sabbat.
J’aimerais quand même que nous regardions cet homme et que nous nous mettions dans ses sandales. Je pense qu’à divers stades dans ce que nous savons de lui, il nous montre quelque chose sur nous et sur ce que Dieu veut de nous à cette étape-là de notre parcours avec Jésus.
I. Jésus est ton seul espoir. v. 5
I. Jésus est ton seul espoir. v. 5
La difficulté qui a servi de porte d’entrée à Jésus dans la vie de cet homme était la maladie qu’il trainait depuis 38 ans. Je ne vais pas tout répéter ce que nous avons dit dans les derniers mois sur le sujet des problèmes, mais tout problème que nous vivons est une porte pour que Jésus-Christ se manifeste. Tout problème est ultimement “pour Christ”.
Pour l’un ou pour l’autre:
Le mariage est tendu, inconfortable, sans harmonie.
Les enfants donnent des cheveux gris, de l’anxiété et du regret.
La santé est l’application facile ici avec cet homme.
Nos emplois sont souvent une source primaire de stress et d’anxiété.
Peu importe le détail, Jésus est toujours la bonne solution. C’est lui qui voit ce qui se passe (v. 6) et qui sait ce qui en découle (v. 6).
Peut-être que vous êtes à l’écoute ce et que vous avez un problème qui est encore tout frais ou un problème qui dure longtemps. Mais pour le moment, vous cherchez à simplement faire de la gestion de crise. Rien de plus. Juste garder le couvercle sur la marmite. Garder les apparences, amenuiser les conséquences.
Sachez que tant et aussi longtemps que votre mal débouche pas sur une participation accrue de Jésus dans votre vie, le problème n’a pas vraiment de bienfait tangible.
Si vous regardez cette vidéo et que vous essayer encore de faire des belles et bonnes choses pour aller au ciel, sachez que la religion n’a jamais aidé cet homme. Ni pour le physique et ni pour le spirituel. Cet homme était malade physiquement et malade spirituellement. Seulement Jésus peut sauver et lorsqu’il le fait il le fait parfaitement.
II. Jésus offre mais ne force pas. v. 6
II. Jésus offre mais ne force pas. v. 6
Souvent nous apprenons à vivre avec nos problèmes. Soit parce que nous sommes trop fiers et orgueuilleux. Parfois c’est parce que nous chérissons un péché qui nous fait mal. Pour un ci ou un ça, nous choisissons de rester dans notre situation, dans notre pétrin, sans vraiment désirer que ça change.
Jésus vient et il dit, “Veux-tu être guéri?”
Le Seigneur a posé la même question à Bartimée:
Jésus, prenant la parole, lui dit: Que veux-tu que je te fasse? Rabbouni, lui répondit l’aveugle, que je recouvre la vue.
Pour être direct: certaines personnes, et probablement certaines personnes à l’écoute, ne veulent pas changer. Le problème n’est pas que Jésus ne peut pas ou ne veut pas, mais que la personne ne veut pas que Jésus fasse quoi que ce soit.
Une des situations les moins utiles est d’essayer d’aider quelqu’un qui ne veut pas vraiment que Dieu le transforme.
Je crois que ça s’applique à notre mariage, nos relations familiales, interpersonnelles, les finances personnelles, et j’en passe...
Veux-tu être guéri? Veux-tu que ça change.
Je suis convaincu que des gens sont à l’écoute en ce moment même, avec des probèmes que Jésus veut guérir, mais vous choisissez de vivre avec (orgueuil, absence de repentance, cynisme, autre…) plutôt que de répondre à la question du Seigneur.
III. Jésus agit même indépendamment du moment. v. 9-10
III. Jésus agit même indépendamment du moment. v. 9-10
Les juifs auraient préféré qu’il attende dimanche pour faire ce miracle. Ou du moins que l’homme reste là jusqu’au lendemain.
Mais Jésus a fait ce miracle au moment où personne ne s’y attendait et que personne ne le voudrait. Jésus agit sur ses propres termes, sans égard à la résistance des hommes.
Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?
Peut-être que vous regardez autour et vous dites,
Le moment est mal choisi pour me mettre en règle. Je vais attendre.
Le moment est peu propice pour demander cela à Dieu - les circonstances ne sont pas favorables.
Non! Jésus est là maintenant et ses regards sont sur vous maintenant, n’attendez pas!
Dieu fixe de nouveau un jour — aujourd’hui — en disant dans David bien longtemps après, comme il est dit plus haut: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos cœurs.
Car il dit: Au temps favorable je t’ai exaucé, Au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.
IV. Jésus nous retrouve lorsque nous adorons. v. 14
IV. Jésus nous retrouve lorsque nous adorons. v. 14
L’adoration est toujours la bonne réponse. Plusieurs personnes ont bénéficié de la grâce et de la miséricorde de Dieu, sans pour autant que leurs vies sont transformées de fond en comble comme Dieu désire de le faire.
Cet homme disparait du texte biblique aussitôt qu’il est apparu. Mais la dernière chose que nous savons sur lui c’est qu’il annonçait Jésus.
De malade et découragé il est passé à guéri, avec un message à proclamer. Une pas pire transformation!
Il aurait pu prendre l’intervention de Jésus, l’avaler et vivre sa petite vie. Mais en devenant un adorateur, sa vie été transformée davantage encore.
Conclusion
Conclusion
Quelle est la situtation avec laquelle vous avez appris à vivre, sans pour autant répondre à la question de Jésus “Veux-tu être guéri?”
Cherchez-vous encore des solutions supersitieuses, religieuses ou humaines à des problèmes qui n’ont comme espoir que Jésus?
Qu’attendez-vous pour remettre cette situation à Jésus?