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Seulement Le sang de Jésus peut nous justifier.
Only the blood of Jesus can justify us.
2 Corinthiens 5:20-21
Dans l’histoire sanglante de la Terreur, un incident brille d’un éclat incomparable. Le jeune Thibaud, on ne sait sous quelle accusation, avait été arrêté, jugé et condamné à mort. Dans ces temps troublés, la justice était expéditive. La veille de l’exécution, le père, par une faveur très rare, obtint l’autorisation de visiter le jeune homme, qu’il trouva au bord du désespoir. Il fit de son mieux pour le consoler, et le jeune Thibaud finit par s’endormir, tandis que le père, oublié là par le gardien, passait la nuit à ses côtés.
Bien avant l’aube, la clé grinça dans la serrure, l’appel du gardien retentit « Thibaud ! » Et le père, qui avait répondu « Présent ! » fut emmené vers le lieu du supplice. Quelques minutes plus tard ; le couperet de la guillotine faisait rouler sa tête au pied du bourreau.
Quand le jeune Thibaud s’éveilla, tout étonné de trouver la porte de sa cellule ouverte, il se rendit au bureau où on lui signifia qu’il était libre, puisque le nommé « Thibaud » avait été exécuté au petit jour.
Combien l’amour de ce père, se sacrifiant pour son enfant, nous touche ! Cher lecteur, l’amour de Jésus, mourant à votre place sur la croix, ne vous toucherait-il pas ? L’apôtre dit :
« Il s’est livré lui-même pour moi. » Nous étions perdus, loin de Dieu, mais Christ a pris sur Lui tout le poids de notre jugement, et désormais nos sommes libres, graciés, sauvés.
Le croyez-vous ?
Veuillez relire le passage qui a ete lu dans 2 Cor.5:20-21
Si 1 Corinthiens fait l’objet de nombreuses études et prédications, 2 Corinthiens, en revanche, semble beaucoup plus délaissée. Pourtant, il s’agit d’une épître très importante. Le fait qu’on la néglige s’explique sans doute par son style ironique et difficile à rendre.
C’est une épître difficile. Plusieurs versets ont un sens obscur,
En fin de compte, 2 Corinthiens est une épître très aimée et souvent citée. Vous comprendrez pourquoi lorsque vous l’aurez étudiée.
L’authenticité de cette lettre n’a jamais été sérieusement mise en cause. Le grand nombre de réflexions personnelles nous prouve qu’elle vient des mains de Paul. Il l’a écrite après avoir rejoint Tite quelque part en Macédoine, probablement à Philippes. La date de la composition se situe vers la fin de l’an 54 après Jésus-Christ, pendant le troisième voyage missionnaire de l’apôtre.
Le thème biblique de la justification est aussi glorieux que profond. S’il est parfois négligé de nos jours, il n’en reste pas moins la doctrine biblique éminente en matière de salut, que les réformateurs ont bien fait de mettre en exergue. Tout être humain ressent tôt ou tard un besoin d’être en ordre avec le Juge de tous et cherche alors des moyens de se justifier devant lui. Il fait valoir toutes sortes de pratiques religieuses, de bonnes œuvres, d’amour pour son prochain, dans l’espoir de satisfaire à la justice divine. Il peut même croire qu’il y arrive. Cependant il se trompe : ses efforts sont condamnés à l’échec, car ses œuvres seront toujours imparfaites et souillées aux yeux de Dieu.
Paul se présente comme mandaté par Dieu pour annoncer la réconciliation acquise dans le Christ ; aussi supplie-t-il les Corinthiens de se laisser toucher par la grâce qui leur est faite.
Il a fait de nous les dépositaires du message de la réconciliation. Nous faisons donc fonction d’ambassadeurs au nom du Christ, comme si Dieu adressait par nous cette invitation aux hommes : C’est au nom du Christ que nous vous en supplions : soyez réconciliés avec Dieu (2 Corinthiens 5.20).
Paul termine sa pensée en précisant comment la mort de Christ a rendu possible la réconciliation. Cette petite phrase exprime peut-être mieux que toute autre l’enjeu de la croix. Dans l’immense sagesse de Dieu, le crime le plus exécrable de l’histoire devient le moyen de salut de ceux qui en sont coupables. Trois grandes vérités y sont énoncées :
1. La justice absolue de Jésus-Christ, affirmée aussi dans plusieurs autres textes des Écritures (Rm 8.1 ; Hé 4.15 ; 1P 2.22, et 1Jn 3.5). Le Père lui-même a également rendu témoignage à son Fils à deux reprises, d’une voix du ciel : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (Mt 3.17 et 17.5). « Pécher », selon le terme original, signifie « rater le but ». Jésus ne s’est jamais écarté de la voie parfaite de son Père, depuis son enfance jusqu’à sa mort, bien qu’il ait été tenté comme nous en toutes choses (Hé 4.15). Deux qualités étaient nécessaires pour qu’il soit « l’agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde » (Jn 1.29) :
a) qu’il soit absolument pur, pour pouvoir mourir à la place d’une autre, et
b) qu’il soit Dieu, pour que sa mort ait une efficacité universelle.
2. Dieu a fait Jésus-Christ « péché » à notre place, selon la traduction littérale de notre texte. Notons qu’il n’a pas été fait « pécheur », mais « péché », et cela dans le même sens que nous sommes devenus « justice » en lui. Il a été fait « péché » parce qu’il a été l’objet de la colère de Dieu, parce qu’il a pris sur lui-même le jugement que nous méritons. Il a été cet agneau sans tache sur lequel on impose les mains pour y transmettre toute sa culpabilité, et qui meurt comme sacrifice à la place du pécheur. Ce verset est l’explication biblique du cri angoissé des lèvres de Jésus sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27.46). C’est à ce moment même que le Juge de l’univers condamne dans la personne de son Fils « fait péché » toutes les injustices de toute l’histoire. L’homme ne comprendra jamais tout ce que cela signifie.
3. En Christ et par sa mort, nous devenons la justice de Dieu. Nous ne devenons pas « justes », mais « justice » ; nous sommes déclarés justes selon la signification du mot « justifié ». Et cette justice est celle de Dieu, de loin préférable à la nôtre (Ph 3.9).
L’appel que Paul adressait à ses contemporains n’était pas une invitation lancée à la légère, mais bien plutôt une supplication passionnée. En effet, le jour viendra où Dieu rappellera tous ses ambassadeurs dans leur pays, au royaume des cieux, et alors viendra un jugement terrible sur toute la terre.
Le Christ qui était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné comme un pécheur à notre place pour que, dans l’union avec le Christ, nous soyons justes aux yeux de Dieu (2 Corinthiens 5.21).
Jésus s’est substitué à moi en portant sur lui le châtiment qu’encourait mon péché, et à la place, il m’a revêtu de sa justice. Il a pris mon haillon crasseux et troué et m’a donné sa robe blanche de la justice.
EGW a declare dans vers Jesus p. 21.1 » Jésus dit: “Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.” Jean 10:17. En d’autres termes: “L’amour que mon Père vous porte est si grand qu’il m’affectionne davantage pour avoir consenti au sacrifice de ma vie afin de vous racheter. Je lui suis devenu plus cher par le fait que je me suis constitué votre garant, en déposant ma vie et en prenant sur moi vos transgressions; car, par mon sacrifice, Dieu, tout en demeurant juste, peut justifier celui qui croit en moi.” »
La nécessité de la régénération et de la réconciliation avec Dieu, par le biais de Christ (versets 16-21)
L’homme « renouvelé spirituellement » agit en vertu de nouveaux principes, de nouvelles règles, avec de nouvelles finalités, au sein d’une nouvelle compagnie fraternelle.
Le croyant est né de nouveau ; il n’est pas simplement rempli de droiture, mais un nouveau cœur lui est donné. Il est une créature de Dieu, créée en Jésus-Christ, pour accomplir de bonnes œuvres. Bien que n’étant « qu’homme », il est néanmoins transformé, quant à son caractère et sa conduite !
La finalité de tout ce qui précède réside en ceci : que nous puissions être rendus droits vis-à-vis de Dieu, que nous puissions être justifiés librement par la Grâce divine, par le biais de la Rédemption qui est en Jésus-Christ.
Sommes-nous vraiment capables de tout perdre, de peiner, ou de souffrir pour Dieu, Celui qui a donné son Fils bien-aimé, en Sacrifice pour nos péchés, afin que la Justice divine puisse être rendue ?
Le débit et le crédit
Le langage de la justification se rapproche à la fois de celui du tribunal et de celui de la comptabilité. En droit, un accusé est justifié par le juge dès que celui-ci décrète : « Cet homme est innocent du crime dont il est accusé » ; il est justifié, il est acquitté. Il est important de noter que le verdict de la justification est une déclaration légale. Il ne rendpas juste ; il déclare juste.
« Il n’y a pas de juste... »
« ... pas même un seul » (Romains 3.10) : voilà le problème humain. Dieu dit : « Soyez donc parfaits » (Matthieu 5.48) et personne ne l’est. En réalité, nul n’a un compte auprès de Dieu avec suffisamment de « crédit » et puisque « tous ont péché » (Romains 3.23), tous ont enregistré des dettes impossibles à épurer.
« Justifiés par sa grâce » (Tite 3.7)
Le salut, justification comprise, est l’œuvre de la grâce de Dieu. « C’est par la grâce en effet que vous êtes sauvés » (Éphésiens 2.8), c’est-à-dire que le salut a son origine dans la bonté généreuse de Dieu, qui daigne l’accorder comme une faveur imméritée.
« Justifiés par son sang » (Romains 5.9)
Une justification aussi gratuite semble être le comble de l’injustice. Dieu fermerait-il les yeux devant le péché pour déclarer justes les injustes ?
Le fondement de la justification, c’est la mort expiatoire du Christ. Ainsi, la justification n’a pu se faire que sur la base du sang répandu sur la croix, où « Christ [...] est mort une seule fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de vous amener à Dieu » (1 Pierre 3.18). Parce qu’il s’est volontairement substitué à nous, subissant notre punition, la justice divine est satisfaite : voilà le cœur de la Bonne Nouvelle. Son sang a coulé pour nous, sa mort a payé notre dette. Cette rédemption est la base indispensable de notre salut. Grâce à elle, Dieu n’est pas injuste quand il justifie le pécheur repentant.
Maintenant, même si « tous ont péché » les croyants sont « gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans le Christ-Jésus. C’est lui que Dieu a destiné comme moyen d’expiation pour ceux qui auraient la foi en son sang, afin de montrer sa justice [...] de manière à être (reconnu) juste, tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3.23-26).
« Justifiés par la foi » (Romains 5.1)
Ce n’est donc pas en essayant de nous justifier par nos soi-disant œuvres de justice que nous serons acceptés comme justes devant Dieu, mais bien en comptant sur lui pour nous justifier grâce à l’œuvre parfaite de son Fils.
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