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Sa joie et la nôtre
Luc 10.17-24
La semaine dernière on a regardé à un texte assez lourd. Jésus envoie soixante-dix de ses disciples dans des villes différentes pour partager l’évangile. Il leur dit quoi faire quand les gens acceptent l’évangile, et quoi faire quand ils le rejettent. On a vu la gloire du royaume qui s’est approché, et le poids du jugement qui vient si on rejettent ce royaume.
Aujourd’hui on verra ce que Jésus dit à ces soixante-dix disciples quand ils reviennent de leur mission. Il va leur parler de pourquoi l’évangile qu’ils ont apporté est une si bonne nouvelle. Et ce qui est incroyable est comment il le dit. Il ne présentera pas l’évangile comme une bonne nouvelle simplement pour les personnes qui viennent de l’entendre ; il va présenter l’évangile aux disciples qui viennent de revenir de la mission comme une bonne nouvelle pour eux.
Notre joie dans le salut (v. 17-20)
17Les 70 revinrent tout joyeux et dirent: «Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom.» 18Jésus leur dit: «Je regardais Satan tomber du ciel comme un éclair. 19Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et sur toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra vous nuire.
Alors les soixante-dix reviennent de leur mission, et ils sont très contents de tout ce qu’ils ont pu faire. Essentiellement, la puissance de Jésus a travaillé à travers eux. Ils ont guéri des gens ; ils ont chassé des démons. C’est génial, et Jésus ne le nie pas : « Oui, c’est génial. C’est le début de la fin pour Satan, et vous avez pu en faire partie. »
Mais il ne va pas le laisser là ; il dira qu’il y a quelque chose d’encore meilleur.
20Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans le ciel.»
C’est une image qui est donnée de multiples fois dans la Bible. L’image est d’un livre, un registre, au paradis, dans lequel Dieu a écrit tous les noms de tous ses enfants à travers l’histoire. C’est juste une image, mais qu’est-ce que l’image essaie de communiquer ? Elle nous dit que si tu as la foi en Christ :
• Dieu connaît ton nom—il te connaît personnellement, pas seulement comme « un chrétien ».
• Ce qui est écrit dans son livre reste dans son livre (cf. Ap. 3.5). Si ton nom y est écrit, il y sera toujours écrit, peu importe à quel point tu es imparfait.
• Ton salut n’est pas seulement obtenu par Christ, mais assuré par Christ. Tu ne peux rien faire pour enlever ce qu’il t’a donné.
Pourquoi c’est une nouvelle si importante ? Parce que ça ne devrait pas être ainsi.
À cause de notre péché, nous méritons absolument d’être rejeté par Dieu. Nous parlons toujours de la justice de Dieu, de combien il est bon que Dieu soit juste. C’est vrai—mais merci Seigneur qu’il n’a pas exercé la justice comme nous aurions fait ! Parce que s’il nous avait simplement donné ce qui était juste, nous serions tous condamnés !
Certaines personnes qui étaient là la semaine dernière étaient mal à l’aise quand j’ai dit que la gravité de notre péché augmente en fonction de la valeur de celui contre qui on pèche. Pour aider à expliquer cela j’ai donner une illustration de quelqu’un qui tape un moustique sur son bras, et comment ça n’offense pas grand monde ; mais si c’était un bébé qu’on tapait, c’est beaucoup plus grave. Et c’est plus grave parce qu’un être humain est bien plus précieux et valable qu’un moustique. Alors puisque Dieu est l’être le plus infiniment valable de toute la création, rejeter son salut par l’évangile est un péché infiniment horrible.
Si nous réalisons cela, l’horreur de quelque chose comme l’abus d’un enfant n’est pas diminué, mais augmenté. Tout le péché, David dit dans le Psaume 51, n’est pas seulement le péché contre nous-mêmes ou les autres, mais contre Dieu lui-même…alors notre péché est d’autant plus horrible pour cela.
Lorsque les gens abusent les enfants, aussi horrible que cela puisse être, ce n’est pas seulement contre ces pauvres petits qu’ils pèchent ; ils pèchent contre Dieu lui-même, qui a créé ces enfants en son image et qui les aime. Alors le péché de l’abus des enfants est encore pire qu’on imagine.
C’est pareil pour le mensonge.
Et la convoitise.
Et toutes les choses qu’on fait tous les jours, depuis les plus « petits » péchés jusqu’aux plus « grands. »
Tout le péché mérite la punition ultime et éternelle, car tout péché se fait contre un Dieu infiniment digne.
Pourquoi est-ce que je reviens sur ce sujet maintenant ? Parce qu’il n’est pas normal que nous soyons sauvés. Ce n’est pas normal que nos noms soient écrits dans son livre. Ce n’est pas normal que Dieu envoie son Fils mourir pour nous, afin d’accomplir sa justice et nous réconcilier avec lui-même.
Mais il l’a fait quand même.
Peu importe la puissance que vous avez, même contre les démons, c’est la moindre des choses dont nous pouvons être reconnaissants. C’est pour cela que j’ai un problème avec les églises charismatiques qui placent les dons spirituels sur un piédestal comme la partie la plus importante de la vie chrétienne. Je crois aux dons spirituels. Je crois que Dieu se sert de ces dons pour sa gloire aujourd’hui. Mais je ne crois pas qu’ils doivent être le centre de notre vie, ou de notre église, ou de notre prédication ou de nos prières, parce que Jésus dit de ne pas nous réjouir de notre pouvoir dans le domaine spirituel, mais du fait que nos noms sont écrits dans le ciel.
Cette vérité—que malgré tout le poids du péché qui nous condamnait, Dieu nous a sauvés et nous a donnés la foi par la vie, la mort et la résurrection de son Fils—cette vérité est la raison centrale pour la joie dans la vie chrétienne. C’est la motivation centrale du cœur du chrétien. Et elle dirige nos regards non pas vers nous-mêmes et ce que nous pouvons faire, mais toujours et seulement vers Dieu, parce que si Dieu sauverait quelqu’un comme moi, quel genre de Dieu doit il être dans tout ce qu’il fait ?
Si vous lui appartenez, vous réalisez probablement à peine combien son amour pour vous est grand. Combien son don de salut est énorme. Peu importe les bonnes choses qu’il vous a donné, ces choses ne sont pas la raison principale de votre bonheur.
Les chrétiens sont ordonnés d’être heureux. Et ils vont être heureux, pour cette raison précise : que leurs noms sont écrits dans le ciel.
Alors, j’adore ce qui se passe ensuite. Jésus nous a donnés une raison pour nous de nous réjouir. Mais ensuite il fait quelque chose d’incroyable : ils se tourne de notre joie à la sienne.
La joie de Jésus dans la révélation (v. 21)
21A ce moment même, Jésus fut rempli de joie par le Saint-Esprit et il dit: «Je te suis reconnaissant, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te suis reconnaissant car c’est ce que tu as voulu.
C’est une des vérités les plus glorieuses et incompréhensibles de la Bible.
Si vous pensez à la manière dont les choses se passent habituellement, et vous pensez comme moi, votre esprit se tournera tout de suite vers les films d’action. Les gens qui apprennent les choses importantes—le grand plan du méchant, ou le seul moyen pour l’arrêter—sont les gens les plus brillants et capables. Les Tony Stark du monde. On ne voit jamais des gens ordinaires qui arrivent à ce genre de connaissance monumentale, parce qu’ils sont ordinaires, et il faut être brillant pour le comprendre.
C’est ce qui se passe dans les films parce que, le plus souvent, c’est ce qui se passe dans le monde.
Mais ce n’est pas ce qui se passe ici. Dieu ne fait jamais les choses comme on s’attendrait. Il a choisi de cacher son plan aux sages et aux intelligents—par exemple, les dirigeants religieux de son temps qui aurait le voir venir—et de le révéler aux « petits enfants. » Aux gens ordinaires. Aux gens non éduqués. À ceux qui n’avaient aucune raison pour y être impliqués.
Jésus dit que c’est « ce que Dieu a voulu » (littéralement : c’était son « plaisir »).
Ça devrait être une bonne nouvelle pour ceux (comme moi) qui sont des idiots. Parce que clairement Dieu ne s’intéresse pas à l’efficacité simple, au moins comme nous voyons l’efficacité. Selon ma manière de penser, Dieu aurait pu accomplir les choses bien plus rapidement et efficacement s’il avait révélé ces choses aux Einstein du monde, aux sages et aux intelligents, comme Jésus dit. Mais ce n’est pas l’efficacité qu’il veut—c’est le plaisir de sa grâce.
Dieu a choisi de révéler son plan aux gens simples et non éduqués, qui savent qu’ils ne peuvent pas réussir, plutôt qu’aux gens brillants qui seront tentés d’imaginer que leur réussite était due à quelque chose en eux. Et à ces moments où il a choisi d’utiliser quelqu’un de brillant et d’éduqué (comme l’apôtre Paul), il brise l’illusion d’auto-suffisance d’abord, pour lui montrer combien il peut faire peu tout seul, afin qu’il dise : « j’ai travaillé plus que tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu [qui est] avec moi » (cf. 1 Corinthiens 15.10).
La première chose qu’on réalise quand on entre en contact avec l’évangile est combien nos efforts pour réussir son incomplets et ridicules. Même si tout le monde autour voit ce que tu fais comme une réussite incroyable, lorsqu’on le compare avec le cadre éternel du plan de Dieu, ta réussite est comme celle d’un gamin de trois ans qui apprend à mettre ses chaussures. (« Bravo, petit, mais c’est pas si impressionnant : je fais ça depuis 35 ans déjà. »)
Quand on entre en contact avec l’évangile, et on réalise que nos meilleurs efforts pour réussir sont assez pitoyables, on apprend la nouvelle merveilleuse que…c’est bien ! C’est comme ça que c’est censé être—Dieu a choisi de révéler sa volonté aux « petits enfants, » plutôt qu’aux sages et aux intelligents.
Alors ce qui est le plus incroyable dans tout cela n’est pas que Dieu choisisse de révéler sa volonté aux « petits enfants » comme nous. Ce qui est le plus incroyable, c’est la vue qu’on a ici sur la pensée et les émotions de Jésus.
Les gens, quand ils pensent à Dieu, l’imagine presque toujours comme solennel et hyper sérieux. Ils pensent aux vieux Dieu colérique de Monty Python. Quand ils pensent à Jésus, ils pensent à un homme stoïque—il n’a que deux expressions sur son visage : triste ou sérieux. Et dans ces rares moments où quelqu’un fait un tableau de Jésus qui sourit, c’est toujours dans un contexte édulcoré qu’on a du mal à prendre au sérieux (Jésus assis sur un rocher sous un rayon de soleil, entouré d’enfants mignons et de papillon et d’agneaux).
Mais ici on voit Jésus qui se réjouit activement, et il dit pourquoi il est tellement heureux. Je te suis reconnaissant, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et les as révélées aux enfants.
Jésus aime que le Père ne fasse pas ce à quoi les gens s’attendent ; qu’il ne révèle pas sa volonté aux soi-disant gens importants. Et c’est énorme que Jésus s’en réjouisse. C’est le Fils de Dieu ; le Créateur de toutes choses. Il a beaucoup vu, parce qu’il a tout fait—à quel point ça doit être difficile de l’impressionner ? Quand le Dieu souverain et Créateur de toutes choses se réjouit de quelque chose, on peut comprendre que c’est une très, très bonne chose.
Alors Jésus nous donne une raison pour la joie—que nos noms sont écrits dans le ciel—et puis il donne une raison pour sa propre joie—que Dieu a choisi de révéler ces choses aux petits enfants plutôt qu’aux sages et aux intelligents. Et maintenant il va prendre sa joie, le retourner, et l’appliquer à nous—il va nous aider à faire que sa joie soit la nôtre.
Mais pour faire ça, il va devoir reculer d’un pas—avant nos efforts, avant que nous avons essayé de le connaître et de le servir.
Sa joie et la nôtre (v. 22-24)
Prenons-le petit à petit. V. 22 :
Mon Père m’a tout donné…
Alors Dieu le Père a l’autorité propriétaire sur tout ce qui existe, et il a donné cette autorité et cette propriété à Jésus.
...et personne ne sait qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils…
Ça veut dire simplement que personne ne connaît Dieu à part Dieu. Puisque nous sommes créés à son image, nos âmes sont attirées vers Dieu ; ils désirent le connaître. Mais puisque nous sommes nés dans le péché, nous ne pouvons pas le connaître. Le seul homme qui peut connaître Dieu est l’homme qui est Dieu—le seul homme qui est sans péché. Dieu le Fils, l’homme Jésus, connaît Dieu le Père, et c’est le seul homme qui peut connaître le Père par lui-même.
On dirait une mauvaise nouvelle : parce que nous sommes des êtres pécheurs, il nous est impossible de connaître Dieu. C’est ainsi que les choses fonctionnent naturellement. Mais Jésus continue :
...personne ne sait qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler
Alors si Jésus choisit de vous révéler le Père par son Saint-Esprit, sur la base de sa vie, sa mort et sa résurrection, à ce moment-là vous pouvez le connaître, parce qu’il a enlevé votre péché. Jésus l’a pris sur lui-même et a subi la punition de ce péché.
Si on accepte Christ, nos noms sont écrits dans le ciel. On lui appartiendra pour toujours. On l’aimera pour toujours. Le moment où nous avons placé notre foi en Christ, nous avons rencontré Dieu ; nous le connaissons maintenant, et nous grandissons toujours dans notre connaissance de lui.
Et si cela nous est arrivé, si nous connaissons Dieu aujourd’hui, c’est parce que Jésus a choisi de nous le révéler.
Personne ne connaît le Père si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.
Si vous avez la foi en Christ, si vous avez accepté son don du salut, si votre nom est écrit dans le ciel, si vous connaissez Dieu, ce n’est que parce que Jésus a librement choisi de vous donner ce grand don de le connaître. Ça n’a rien à voir avec quoi que ce soit que vous avez fait. C’est seulement grâce à son choix de vous révéler le Père.
Et cette vérité, Jésus dit, devrait nous rendre éternellement, incroyablement heureux.
23Puis il se tourna vers les disciples et leur dit en privé: «Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez! 24En effet, je vous le dis, beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l’ont pas entendu.»
Autrement dit : vous êtes bénis au-delà de toute compréhension. C’est quelque chose que tellement de gens ont voulu, et n’ont pas eu. Leurs âmes désiraient Dieu, mais puisqu’ils ne le désiraient pas comme Dieu—parce qu’ils ne voulaient pas qu’il soit Dieu de leurs vies—ils ne l’ont pas eu.
Tout le monde qui rejette Dieu reçoit exactement ce qu’il demande ; et ne réalise même pas que la chose qu’ils ont rejeté est ce qu’ils ont toujours voulu. Et soyons clairs : c’est le cas pour nous tous naturellement—puisque nous sommes tous pécheurs, nous rejetons tous Dieu.
Mais Dieu, dans sa sagesse souveraine, a donné toute autorité à Jésus, et Jésus, dans son amour incompréhensible pour les pécheurs, a choisi de nous révéler le Père, même si nous ne sommes pas mieux que ceux qui ne connaissent pas Dieu (même si parfois nous sommes encore pire).
Nous voulons trouver une raison pour laquelle nous sommes sauvés—parce qu’on a fait le bon choix de suivre Jésus, ou parce qu’on a compris quelque chose sur Dieu que les autres n’ont pas compris, ou parce qu’on a quelque chose dont Dieu a besoin pour accomplir son plan.
Mais c’est faux. Dieu n’a pas besoin de nous, et tous seuls nous ne pouvions pas choisir de suivre Jésus ou de le comprendre. Si nous sommes sauvés, c’est uniquement parce que Jésus a choisi de nous révéler le Père. C’est uniquement parce que lorsque le choix d’accepter ou de rejeter Jésus a été placé devant nous, il nous a montré ce qu’on avait besoin de voir, il nous a fait entendre ce qu’on avait besoin d’entendre.
C’est pour cela qu’il ne dit pas que nous sommes dignes, mais heureux—littéralement, bénis. «Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez! En effet, je vous le dis, beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l’ont pas entendu.»
Quatre résultats
Ce texte est rempli de leçons et d’applications pour nous, mais j’aimerais simplement en observer quatre. Si nous prenons ce que dit Jésus ici au sérieux, il y aura quatre résultats inévitables dans nos vies ; si on prend les paroles de Jésus ici dans le contexte de toute l’Ecriture, quatre choses seront de plus en plus visibles dans nos vies.
Le premier résultat, c’est l’humilité.
Si vous êtes sauvés, ce n’est pas parce que vous avez choisi d’accepter Jésus, mais parce que Jésus a choisi de vous révéler le Père. La seule raison pour laquelle vous avez fait votre choix, c’est parce que Jésus vous a choisi d’abord.
Jonathan Edwards a appelé ça « le choix arbitraire » de Dieu—pas arbitraire dans le sens qu’il n’y a aucune raison, mais dans le sens que nous ne pouvons pas comprendre pourquoi Dieu a fait ce qu’il a fait. Il n’y a rien que vous avez fait, ou pourriez faire, pour vous rendre plus ou moins dignes aux yeux de Dieu.
L’évangile fait de nous des serviteurs humbles, qui reconnaissent la grâce qu’ils ont reçu, même s’ils ne peuvent pas voir pourquoi ; et qui sont ensuite poussés à montrer cette même grâce aux autres.
Le deuxième résultat, c’est la reconnaissance.
Si vous êtes sauvés, votre salut vient de Celui qui avait toute les raisons nécessaires pour vous condamner. Et la mesure de votre salut est bien plus grande que la plupart des chrétiens réalisent : Dieu n’a pas seulement rendu le salut possible pour vous ; il vous a sauvés. Activement. Vous étiez morts, et il vous a rendus à la vie.
Paul dit dans Colossiens 2.13 :
Vous qui étiez morts en raison de vos fautes…[Dieu] vous a rendus à la vie avec lui.
Nous étions morts à cause de nos fautes—nous étions morts, et nous le méritions. Et quand même, Dieu nous a rendus à la vie.
Si vous savez cela, ça changera la manière dont vous voyez toutes vos relations, et toutes vos circonstances. Vous serez moins aptes à vous laisser frustrer par les gens, parce que vous saurez à quel point vous êtes frustrants. Vous serez moins rapides à être cyniques et imaginer le pire des autres, parce que vous saurez que Dieu ne vous voit pas tels que vous êtes, mais tel qu’il vous fait devenir. Vous vous désespérerez moins des circonstances difficiles parce que (comme je dis souvent, un peu en rigolant mais pas trop), quelle que soit la souffrance par laquelle vous passez, vous méritez l’enfer, et vous n’y êtes pas…alors ça reste une bonne journée.
Le troisième résultat, c’est l’assurance. C’est l’assurance de savoir que si vous êtes sauvés, vous resterez sauvés. Regardez au langage que Jésus emploie dans ce texte—il n’y a rien de conditionnel ou d’incertain.
At v. 18 Jésus fait cette proclamation étonnante : Je regardais Satan tomber du ciel comme un éclair. Autrement dit : voici la fin du règne de Satan.
Il dit au v. 19 qu’il a donné aux soixante-dix l’autorité sur toute la puissance de l’ennemi. Alors, c’est un texte narratif : il décrit quelque chose qui s’est passé, pas nécessairement quelque chose qui est vrai pour tous les croyants. Ça ne veut pas dire que tous les chrétiens seront capables de chasser des démons ou de marcher sur des serpents et des scorpions.
Mais l’autorité de Satan sur nous est bel est bien brisée—ceux qui appartiennent à Jésus ne sont plus sous l’autorité de Satan. Il reviendra, et nous tentera de nouveau, mais nous avons maintenant l’autorité pour ne jamais le laisser gagner.
Et notre assurance est encore plus grande. Non seulement Satan a perdu son autorité : nos noms sont inscrits dans le ciel. Dans , lorsque Jean voit sa vision de Satan qui exerce son influence sur le monde, il y a un groupe de personnes sur lesquelles Satan n’a pas d’influence : tous ceux dont le nom [est] inscrit dans le livre de vie de l’Agneau offert en sacrifice, et ce dès la création du monde (Ap. 13.8).
Si vous avez la foi en Christ, votre nom est inscrit dans le livre de la vie…et il y a toujours été. Dieu avait déjà inscrit votre nom dans son livre avant qu’il ait créé le monde. Les plans de Dieu se réalisent toujours ; ce qu’il proclame depuis le début, il accomplit à la fin. S’il a prévu de vous sauver, il vous sauvera.
Si votre nom a été inscrit dans son livre avant la création du monde, il y sera encore lorsque Jésus reviendra renouveler la terre.
Les enfants de Dieu ont l’assurance solide comme du fer que s’ils lui appartiennent, ils lui appartiendront toujours.
Le dernier résultat est évident, étant donné tout ce que Jésus a dit : c’est la joie.
Nous avons une longue liste de raisons pour la joie dans ce texte.
La joie du chrétien, c’est la joie de savoir que même si tu es imparfait, Dieu est en train de te rendre parfait ; c’est la joie de savoir que même si tu ne le mérites pas, tu as reçu un amour sans fin du Dieu saint ; c’est la joie de savoir que même si tu pèches chaque jour, tu n’as jamais besoin de douter de ton salut, ou de te demander si tu es « toujours sauvé » ; c’est la joie de savoir que tu fais partie de quelque chose de plus grand que ta vie—tu fais partie d’un mission qui a une portée éternelle et cosmique.
Jésus se réjouit que le Père a caché ces choses aux sages et aux intelligents et les a révélé aux petits enfants. Et ces vérités—qui sont une source de son bonheur et le nôtre—que nos noms sont inscrits dans le ciel—que nous voyons et entendons les choses que plusieurs ont désiré voir et entendre—ces vérités rendent gloire à Dieu. Nous révéler ces choses, c’était son plaisir.
Jésus s’en est réjoui dans cela. Et il nous ordonne de nous en réjouir.
Alors l’appel de ce texte est on-ne-peut-plus simple : frères et sœurs, soyez heureux. Ne soyez pas heureux pour le bonheur ; soyez heureux pour votre Dieu. Voyez la grâce qu’il vous a montré d’ouvrir vos yeux et d’ouvrir vos oreilles et d’ouvrir vos cœurs ; voyez la grâce qu’il vous a montré d’avoir écrit votre nom dans le ciel avant la création du monde—voyez sa grâce, et réjouissez-vous.
Il est possible qu’aujourd’hui, c’est relativement facile pour vous. Vous êtes, pour la plupart, jeunes—vous n’avez pas vécu assez longtemps pour que la vie vous tabasse et rende la joie difficile. Je sais que vous ne croyez pas cela à vingt-cinq ans, mais faites-moi confiance : peu importe combien la vie vous semble dure jusqu’ici, c’est encore pire que vous pensez. C’est la vie dans un monde déchu. Alors ce message, ce texte, ne vous semble peut-être pas nécessaire aujourd’hui—mais il le sera bientôt.
Il viendra un moment où vous allez souffrir—peut-être plus que vous imaginez. Et c’est en ce moment-là que vous comprendrez pourquoi Dieu ne nous encourage pas seulement à nous réjouir, mais nous ordonne de nous réjouir. Quand on sait que la joie en Dieu n’est pas seulement un don qu’il donne, mais la responsabilité de tous ses enfants, on comprend qu’on aura besoin de travailler pour cette joie. On aura besoin de se battre pour l’avoir. Quand la douleur de la vie pousse tout le reste à la périphérie, on aura besoin de bosser dur pour nous rappeler de toutes les raisons qu’il nous donne pour nous réjouir.
Alors ne le prenez pas comme une exhortation—c’est un commandement. Ne vous réjouissez pas au pouvoir que vous avez reçu pour résister au diable : réjouissez-vous de ce que vos noms soient inscrits dans le ciel. Les vraies raisons pour la joie que Dieu nous donne ne dépendent pas de notre situation : elles ne peuvent pas être touchées par quelconque circonstance ou situation douloureuse. Peu importe ce que nous traversons, ces raisons pour la joie ne bougeront pas, ne changeront pas.
Alors réjouissez-vous, frères et sœurs. Aujourd’hui, demain et pour toujours.
Et si vous ne connaissez pas Dieu aujourd’hui, ce commandement est pour vous également—venez à Christ, et réjouissez-vous en lui pour toujours. Si vous venez vers lui aujourd’hui, non seulement tu n’es pas sous la colère de Dieu ; vous avez toutes les raisons pour la joie que nous avons.
Ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans le ciel.
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