Sermon Tone Analysis

Overall tone of the sermon

This automated analysis scores the text on the likely presence of emotional, language, and social tones. There are no right or wrong scores; this is just an indication of tones readers or listeners may pick up from the text.
A score of 0.5 or higher indicates the tone is likely present.
Emotion Tone
Anger
0.06UNLIKELY
Disgust
0.09UNLIKELY
Fear
0.08UNLIKELY
Joy
0.18UNLIKELY
Sadness
0.24UNLIKELY
Language Tone
Analytical
0.05UNLIKELY
Confident
0UNLIKELY
Tentative
0UNLIKELY
Social Tone
Openness
0.16UNLIKELY
Conscientiousness
0.13UNLIKELY
Extraversion
0.45UNLIKELY
Agreeableness
0.6LIKELY
Emotional Range
0.15UNLIKELY

Tone of specific sentences

Tones
Emotion
Anger
Disgust
Fear
Joy
Sadness
Language
Analytical
Confident
Tentative
Social Tendencies
Openness
Conscientiousness
Extraversion
Agreeableness
Emotional Range
Anger
< .5
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.6 - .7
.7 - .8
.8 - .9
> .9
Je suis tellement heureux de prêcher ce passage ce matin.
J’aime énormément ce passage, pour pleins de raisons.
Ce passage marque une transition—
depuis plusieurs chapitres (et plusieurs mois),
nous suivons Jésus en route vers Jérusalem.
Dans le texte d’aujourd’hui, il y arrive.
Tout le monde s’attendait à un soulèvement énorme quand Jésus est arrivé à Jérusalem,
et ça arrive…
mais ça arrive de manière bien inattendue.
Je vous préviens : c’est un grand texte.
Pas en termes de longueur, mais en termes de poids historique et théologique.
Alors avant de commencer, j’aimerais faire un pas de recul pour donner une sorte de vue de drone de comment la Bible nous a amené à ce point.
(Je vais m’approprier un résumé de J. T. English.)
Arrière-plan
Dans Genèse 1 et 2, au tout début de la Bible, Dieu crée un monde parfait, un royaume parfait ;
et il crée les êtres humains pour habiter ce monde.
Mais l’homme se rebelle contre lui
(quand on parle du « péché, » c’est ce que ça veut dire : la rébellion contre Dieu).
À cause de leur péché, les êtres humains sont chassés de ce royaume parfait,
et le monde est plongé dans le chaos, infecté par leur péché.
Mais la Bible prend beaucoup de soin (à partir de Genèse 3.15) pour nous montrer que Dieu a l’intention de ramener son royaume sur la terre ;
Et de restaurer ce qui a été brisé.
Et il met ce plan de restauration en mouvement cela à travers les alliances qu’il fait avec son peuple.
Dans l’alliance abrahamique (Genèse 12, 15, 17, 22),
Dieu crée un peuple pour lui-même,
avec qui il demeure et sur qui il règne,
et à travers qui il promet de bénir toutes les nations du monde.
Dans l’alliance mosaïque (Exode 19-24),
Dieu fait de son peuple une nation de prêtres,
pour régner et gouverner avec eux,
pour étendre sa sainteté à toutes les nations.
Dans l’alliance davidique (, Psaume 89),
Dieu règne et gouverne parmi son peuple en Israël,
et il établit un roi pour lui-même, le Roi David.
La présence de Dieu est avec son peuple et avec son roi.
Alors on a tous les éléments du royaume de Dieu qui s’établit à Jérusalem :
David règne sur le trône à Jérusalem,
la présence de Dieu est avec le peuple dans le tabernacle,
et le peuple vit (pour la plupart) en obéissance à Dieu.
Alors à ce point, David dit à Dieu () :
« Je veux construire un temple pour toi.
Je veux que ton royaume soit permanent ici.
Je veux régner et gouverner comme ton roi,
et je veux que ta présence demeure avec nous pour toujours.
»
Mais Dieu répond en disant :
« Tu ne construira pas mon temple ;
ton fils le fera.
Tu ne seras pas roi pour toujours ;
lui, il le sera.
»
Alors le fils de David, Salomon, succède au trône,
et il construit bel et bien un temple pour Dieu à Jérusalem ;
mais nous voyons rapidement qu’il n’est pas le « fils » dont Dieu parlait :
Le temple que Salomon construit est temporaire,
Et Salomon ne règne pas pour toujours—
lui aussi se rebelle contre Dieu.
Son fils Roboam, qui devient roi après lui, se rebelle aussi,
et en conséquence le royaume est divisé en deux :
en le royaume du nord (Israël) et le royaume du sud (Juda).
Pas longtemps après, le peuple de Dieu souffre les conséquences de leur rébellion contre lui :
le roi assyrien détruit le royaume du nord (2 Rois 17) ;
le roi babylonien détruit le royaume du sud (2 Rois 25).
Le peuple est exilé du pays
(de manière très similaire à Adam et Eve dans Genèse 3,
ils sont chassés du pays que Dieu leur avait donné).
Après 70 ans en exile ils retournent au pays,
à travers l’œuvre d’Esdras et de Néhémie.
Mais le royaume n’est pas restauré :
il n’y a pas de roi,
et la présence de Dieu ne revient pas au temple.
Le peuple a besoin d’un roi qui règnera et qui gouvernera pour toujours.
Alors à travers les prophètes, Dieu promet d’envoyer ce Roi—
le Messie, qui serait ce que les rois israélites ne pouvaient pas être.
Du coup, quand on arrive enfin au Nouveau Testament,
la question à laquelle les auteurs des évangiles essaient de répondre, c’est :
Comment Dieu va-t-il faire cela ?
Comment va-t-il rétablir son royaume et sa présence dans le monde ?
Et ce que nous avons vu jusqu’ici dans l’évangile de Luc,
c’est qu’il le fera à travers Jésus-Christ.
Jésus est l’oint, le Messie, que Dieu a promis, et dont le peuple avait besoin.
Et maintenant, le Roi arrive à Jérusalem, pour accéder au trône.
L’entrée triomphale (v.
28-40)
28Après avoir dit cela [après avoir raconté la parabole des serviteurs, qu’on a vu dimanche dernier], Jésus marcha devant la foule pour monter à Jérusalem.
29Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, vers la colline appelée mont des Oliviers, Jésus envoya deux de ses disciples 30en leur disant: «Allez au village qui est en face.
Quand vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché sur lequel personne n’est encore jamais monté.
Détachez-le et amenez-le.
31Si quelqu’un vous demande: ‘Pourquoi le détachez-vous?’ vous [lui] répondrez: ‘Le Seigneur en a besoin.’»
32Ceux qui étaient envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus le leur avait dit.
33Comme ils détachaient l’ânon, ses maîtres leur dirent: «Pourquoi détachez-vous l’ânon?» 34Ils répondirent: «Le Seigneur en a besoin» 35et ils amenèrent l’ânon à Jésus.
Après avoir jeté leurs manteaux sur son dos, ils firent monter Jésus.
J’aime beaucoup cette partie, d’abord pour ce que Jésus dit à ses disciples de faire avant qu’il entre à Jérusalem.
C’est très bizarre.
Il parle à deux disciples, et il leur dit :
« Allez dans le village, et volez-moi un âne.
»
(C’est pas vraiment du vol—tout lui appartient quand même,
Et il l’ont probablement rendu,
mais quand même ça a dû faire un peu cet effet-là.)
Alors il leur dit de prendre l’ânon avec eux,
et il leur dit ce qu’il faut faire si le propriétaire résiste.
C’est bizarre, mais ça marche—
ils y vont, ils trouvent l’ânon,
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