Sermon Tone Analysis

Overall tone of the sermon

This automated analysis scores the text on the likely presence of emotional, language, and social tones. There are no right or wrong scores; this is just an indication of tones readers or listeners may pick up from the text.
A score of 0.5 or higher indicates the tone is likely present.
Emotion Tone
Anger
0.07UNLIKELY
Disgust
0.07UNLIKELY
Fear
0.08UNLIKELY
Joy
0.11UNLIKELY
Sadness
0.16UNLIKELY
Language Tone
Analytical
0UNLIKELY
Confident
0UNLIKELY
Tentative
0UNLIKELY
Social Tone
Openness
0.12UNLIKELY
Conscientiousness
0.14UNLIKELY
Extraversion
0.47UNLIKELY
Agreeableness
0.6LIKELY
Emotional Range
0.1UNLIKELY

Tone of specific sentences

Tones
Emotion
Anger
Disgust
Fear
Joy
Sadness
Language
Analytical
Confident
Tentative
Social Tendencies
Openness
Conscientiousness
Extraversion
Agreeableness
Emotional Range
Anger
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Introdução
Pendant longtemps la tradition enseignait que le livre du prophète Ésaïe était écrit d’une seule main, par le prophète du même nom.
Mais, l’avènement des nouvelles méthodes exégétiques a permis des nouvelles compréhensions du texte et d’être d’accord avec au moins une division en deux parties, le proto-Ésaïe (ch.
1-39), que peut être daté de la fin du VIIIe siècle AEC, et le deutéro-Ésaïe (40-66), qui sous-entend être écrit pendant et tout de suite après la période perse ; Le DtEs peut est être divisé en deux parties (40-55, le deutéro; et 56-66, le trito-Ésaïe).
La péricope en question, tiré du Dt Est, a la particularité de montrer fortement les caractéristiques de cette partie du livre, car elle sert de lien entre les deux sous-divisions du Dt Est (40-48 messages à Jacob-Israël, et 49-55 messages à Sion-Jérusalem) ; ainsi, elle est un condensé des principales particularités du Dt-Ès : le nom du prophète ou de(s) l’auteur(s) n’est pas précisé; annonce du salut avec « un nouvel exode » , avec la particularité d’ouverture de celui-ci pour tous ; d’une série de quatre « chants du serviteur », elle consta le deuxième ; et un hymne parmi huit du DtEs.
Ceci-dit, elle revendique aussi les questions de cette partie du livre : Qui est vraiment ce serviteur ?
; Quelle est la fonction d'Israël ?
Que présupposent ces deux séries de Chants et Hymnes ?
Des réponses à ces mystères c’est le but de cette exégèse historico-critique.
I. Crítica textual
A. Tradução
1 Iles, écoutez-moi !
Peuples, faites attention !
YHWH m'appelé dès le ventre, dès les entrailles de ma mère il a mentionné mon nom. 2 Il mit ma bouche comme une épée tranchante, il m'a caché dans l’ombre de sa main(a); il m'a mis pour flèche aiguisé et il m’a abrité dans son carquois.
3 Il m'a dit: « Tu es mon serviteur; Israël(b), par toi je manifesterai ma gloire.
» 4 Et moi, j'ai dit: « j'ai fatigué en vain ; J’ai gaspillé ma force pour rien et un souffle(c).
» Cependant, ma justice est avec YHWH et ma récompense est avec mon Dieu. 5 Et maintenant, YHWH a parlé - lui qui m'a moulé dès le ventre afin de lui servir, pour retourner Jacob à lui, alors Israël sera rassemblé(d) vers luie ; (g)puis je serai respecté(f) aux yeux de YHWH, ainsi mon Dieu a été ma force(g)-.
6 Il dit(h): « C'est léger pour moi que tu sois un serviteur, pour faire lever les tribus de Jacob, afin de faire retourner les préservési de Israël ; je vous ai donné pour lumière des nations, pour devenir mon salut jusqu'à l’extrémité de la Terre.
»
7 Ainsi a parlé YHWH - le rédempteur d’Israël, son Saint – vers sa personnej mépriséek, au détestél des nationsm, au serviteur des princes : « Des rois verront et se lèveront, des princes se prosternerontn ; » - ceci, à cause de YHWH qui a été fidèle – « le Saint d’Israël te choisit.
»
8 Ainsi a parlé YHWH: « Dans un temps de faveur je t'ai réponduo, dans un jour de salut je t'ai secouru; je te garderai et je te donnerai un peuple pour alliance, pour établir un pays, pour recevoir des héritages ruinés.
9 Ceci, afin de dire à ceux qui sont liés: “sortez !” à ceux qui sont dans l’obscurité : “soyez découverts!” ; ils pâtureront sur des chemins, et dans tous les lieux élevés dénudés seront leurs pâturages.
10 Ils n'auront pas faim et ils n'auront pas soif , ni les frappera pas du sable et du soleil ; car celui qui les aime les conduira, à une source d'eau il les conduira.
11 Et je mettrai toutes mes montagnes pour un chemin ; ainsi mes routes seront élevées.
12 Les voici, ils viennent de loin; les voici, du nord et de l’ouest et ceux de la terre de Assouanp.
»
13 Cieux, jubilez ! ; et terre, réjouis-toi ! ; des montagnes éclaterontq de joie.
Car YHWH a consolé son peuple ; il aura compassion de ses malheureux.
B. Critique :
a Dans 1QIsa il y a ידיו « dans ses mains » mais ne change pas le sens de la phrase.
||b יִשְׂרָאֵ֕ל n’est pas présent dans un des manuscrits massorétiques, le Kenn.
96.
Il semble être une omission involontaire de la part du scribe qui, peut-être, à cause du יִשְׂרָאֵ֕ל אֲשֶׁר, sin resh – shin resh, a sauté le premier mot en causant un homéoarcton, résultant ainsi une omission.
En revanche, la leçon de la B 19A contenant le terme est abondamment soutenue ; en plus, elle a plus de valeur, car elle parait être plus ancienne et surtout largement plus appuyé.
Une autre possibilité pour expliquer la présence de יִשְׂרָאֵ֕ל serait une glose très ancienne et qu’a dû être recopié dans les manuscrits plus tardifs et, comme la démontré Blenkinsopp, « le glossateur l’aurait donc comprise comme une apposition plutôt qu’un vocatif »[1] car, selon lui, Israel ne serai pas un individu (cf.
v. 5-6).
||c 1QIsa il y a ולהבל avec une insistance en repentant la préposition ל du mot antérieur, mais qui ne s’impose pas nécessairement pour la traduction.
||d Une autre possibilité (cf.
Baltzer, 2001, p. 305, nt.) c’est de le remplacer par אֶאֱסֹף (cf.
la version Syriaque, mais ce témoin est beaucoup moins important).
||e Pour ne pas causer un contre sens, comme l’indique le Qere, appuyé par d’importantes manuscrits (1QIsaa, LXX, α ́, E, cf.
Tg), il est préférable de lire לוֹ « vers lui ». ||f La LXX et la Syriaque proposent וָ׳, mais si g-g est gardé comme tel, c’est préférable qu’il reste à l’imparfait pour garder le consécutif.
||g–g C’est tout à fait possible que cette partie aye été à la fin du v. 4 car elle continuerait la biographie du serviteur, mais comme les ו peuvent avoir plusieurs sens et causer des ambigüités, ainsi c’est possible de le garder cet extrait de la sorte, comme une récompense d’avoir servi.
||h וַיֹּאמֶר dans le TM a été ajouté pour rappeler qui est en train de parler ; dans la traduction, c’est préférable de le garder car il pourrait se prêter confusion pour savoir qui est en train de parler a qui.
||i Ce terme, compris comme une erreur par les massorètes reste ici comme un participe passif m. pl.
cs., car il est en rapport avec d’autres passages proches (cf.
42, 6 ; 48, 6 et 49, 8)[2].
||j Comme des témoins importants (la LXX et la Syriaque) indiquent l’ajout du suff 3 m.
sg., ainsi il faut lire נַפְשׁוֹ « sa personne ». ||k - Pour ne pas prêter confusion, il faut lire « au méprisé », donc au passif, comme l’indique les fragments de la Geniza du Caire et la LXX appuyé par 1QIsa, la Syriaque le Targum et autres.
||l C’est préférable la variante de la LXX (appuyé par le Targum), τὸν βδελυσσόμενον « le détesté », car elle permet de comprendre que l’objet est passif et au sg, et ||m l’agent (des nations) au pluriel.
||n Pour éviter l’erreur d’écriture du redoublement de voyelle et rester avec la correction du codex de Lenningrad et ceux de la collection de Kennicott וְיִשְׂתַּחֲווּ.
||o La LXX contenant « je vous ai entendu » ne s’impose pas.
||p Malgré le MT avec סִינִים (qui a débouché dans toute une tradition de spéculation si c’était Chine qui était en question ici.
Mais fort heureusement, appuyé par 1QIsa, la recherche plus récente (cf.
Westermann et Watts) mène à indiquer plus tôt qui c’est la ville d’Assouan en Egypte ; La LXX a « les perses ».
||q Attention à la correction vocalique faite par le Qere et les MTs, précisant que c’est une constatation d’un fait « elles éclaterons », et non une obligeance avec יִפְצְחוּ « elles doivent s’éclater ».
II.
Análise sincrônica
A. Contexte littéraire et délimitation
Depuis Es 49 le texte se tourne vers Jérusalem.
Des thèmes importants de la première partie du DtEs n’y sont plus, comme : les problèmes avec des divinités et d’idolâtrie ; Cyrus ou même la Babylone n’est plus démontrée comme un instrument de Dieu ; et Jacob-Israël sont cités seulement dans Es 49,5-6 pour le DtEs.
La péricope est divisée par les massorètes avec un parashot fermé (ס) à la fin du v 6 et un autre à la fin du v. 13 ; mais dans un contexte plus large, le parashot ouvert (פ) - celui qui démarque les sauts de ligne (changement margeur du texte, comme les paragraphes d’aujourd’hui) - signale que de 48, 17 jusqu’à 49, 21 il y a des liens « thématiques et linguistiques »[3].
En plus, la première partie (Es 49, 1-6), connue sous le nom de deuxième Chant du Serviteur[4] de YHWH[5], avec son élection avant sa naissance, démontre la liaison de la péricope avec d’autres passages du DtEs, par exemple, les autres trois chants (42, 1–4; 49, 1–6 ; 50, 4–9; 53, 1–12)[6].
Par rapport l’id’entité du serviteur de YHWH, cette identité n’est pas prise par un personnage figé, mais, au fil du texte, plusieurs figures individuelles ou même collectives y sont incorporées à l’identité du Serviteur, par exemple, 43, 14 (YHWH), 45, 1 (Cyrus), 49, 3 (Israël) 53, 3-4 (un homme qui souffre).
Donc, les promesses de rédemption rappelées dans 49,1-13 seraient censés être accomplies pour Israël et pour les outres nations par ce mystérieux serviteur, qu’a un appel prénatal (cf.
la naissance de Sanson dans Jg 13, 7 ; Samuel dans 4Q51 2, 3 ; Jérémie 1, 5)[7].
L’hymne de 49,13 fais partie d’une série de huit hymnes dans DtEs (cf.
Westermann 1969 et Whybray 2003 qui mettent en rapport les hymnes avec le Ps 117)[8].
La péricope n’est pas mise en danger si une lecture ne pendre pas en considération 49, 13.
Le texte peut très bien passer du v. 12 au v. 14.
Donc, cet hymne, compris comme indépendant et mis en corrélation avec les autres sept, peut être compris comme un (des) pilier(s) dans la structure du DtEs ; ainsi, il a eu un but de le mettre là où il est, car il est justement au centre du DtEs et sers de transition entre les deux grandes sections : a) Jacob-Israël (40, 12 - 48, 22), et b) Sion-Jérusalem (49, 14 - 55, 7).
B. Proposition de structure et d’organisation
I : 49,1-6 : Serviteur de YHWH ( Deuxième poème/chant du).
Annonce la parole de YHWH est actif et le Serviteur très passif.
I.a : 1-2 : Le serviteur est mis en évidence.
(1a : Mise en scène de l’appel à l’attention du serviteur qui sera l’instrument pour la proclamation du salut ; destiné à toute la création ?
; 1b : Argument de justification du choix du serviteur ; 2 : Le but de l’appel de la part de YHWH au Serviteur, 1ère fois.).
I.b : 3-4 – Interaction entre YHWH et le Serviteur (3 : Le but de l’appel de la part de YHWH au Serviteur, 2ème fois.
4 : Dépendance de la part du Serviteur à l’égard de YHWH.).
I.c : 5 - 6 : YHWH est l’agent et le salut est ouvert à tous (5a : Insistance avec le rappel de la mise en scène de l’appel à l’attention du serviteur qui sera l’instrument pour la proclamation du salut.
5b : Le but de l’appel de la part de YHWH au Serviteur (3èmefois).
6 : Israël et toutes les nations seront l’objet de l’accomplissement de la promesse de salut).
II : 49, 7 : Liaison entre les deux sections de la péricope ; YHWH (le rédempteur et le Saint de Israël) parle au serviteur (en difficulté).
III : 49, 8 - 12 : Ouverture du salut pour tous : III.a : 8 - Discours de YHWH vers le porteur du message ; III.b : 9a - Le message de YHWH par le Serviteur ; III.c - 9b-11 : La manière de la libération ; III.d : 12 : Tous les peuples convergeront vers le Serviteur (cf.
49, 6).
IV : 49, 13 : Hymne du serviteur.
Partie indépendante.
Destiné à toute la création.
Passage pour la section Sion-Jérusalem.
C. Genre littéraire
Le texte prophétique dans Es 49, 1-13 peut être vue comme un oracle de salut composé de poésie ( 1-6) et d’un hymne (13).
III.
Analyse diachronique.
Datation, contexte historique, processus rédactionnel.
Si cette péricope, dans sa forme finale, peut être daté, ainsi comme l’ensemble du livre d’Esaïe, autours du IIème siècle d’avant notre ère[9].
Elle présente des indices qui indiquent la fusion de plusieurs récits indépendants.
En fait, elle serait composée de parties, des strates, tirées de plusieurs ensembles distinctes (recueil de chant du serviteur, un petit ensemble d’hymnes et des discours prophétique).
49, 1-6 : Le deuxième chant du serviteur, dans ce cas comme un prophète et non comme la personne étrangère du roi Cyrus, suit l’appel à quitter Babylone (48, 20s) et donc, a pu être composé en Phénicie au tour de 540 AEC.[10] Le terme אִיִּים֙, au v. 1, impliqué dans ceux qui doivent faire attention au message/revendication, peut-être en rélation aux iles et aussi à la côte de la mer Méditerranée ; Cela servirait comme un message d’ouverture pour les autres nations, mais plus spécifiquement a pu être une référence aux juifs de la diaspora.
La politique de l’empire perse a permis plusieurs peuples exilés rentrer dans son propre pays, les judéens inclus.
Cependant ce chant aurait eu seulement été ajouté à la péricope au tour de 270 av.
n. è. comme une résonance du fervent contexte du Deuxième Temple juif de cette époque.
49, 7 -12 : Dans les v. 7-8, une nouvelle manière introductive, « ainsi parle », avec le verbe qui n’est plus au passé.
Ceci démontre un changement de rôle car le serviteur est démontré maintenant en étant en difficulté.
Les v. 9-12 démontrent l’importance de rentrer dans le pays ; donc il n’est pas encore arrivé.
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